Alsace : l'incinération au secours du climat ?

Le 13/12/2007 à 16:50  

Alsace : l'incinération au secours du climat ?
centre de valorisation énergétique des déchets de Sausheim Faisant écho aux discussions en cours à la Conférence de Bali et à la politique de Suez en matière de réduction des émissions de GES pour ses activités, Novergie (filiale de Suez Environnement) s’engage, en tant que signataire du Plan Climat Sud Alsace, dans la lutte contre le changement climatique...

La semaine dernière, Bernard Guirkinger, au titre de Directeur Général Délégué de Suez Environnement, a ainsi apposé officiellement la signature de son Groupe à la Charte d’engagement au nom de ses filiales, en présence de Jean-Marie Bockel, Maire de Mulhouse, Jo Spiegel, Président de la CAMSA (Communauté d’Agglomération Mulhouse Sud Alsace) et Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie.
L’agglomération mulhousienne vise une réduction des émissions de GES sur son territoire de 20 000 tonnes/an, la CAMSA en générant 1 million de tonnes/an.

Selon Novergie, le centre de valorisation énergétique des déchets de Sausheim (Haut-Rhin) qu'elle exploite pour le compte du SIVOM, participe à la protection du climat sur le territoire de Mulhouse. En effet, l'incinération-valorisation des 165 000 tonnes de déchets traités chaque année permet de produire de l’électricité pouvant éclairer une ville de 78 500 habitants, évitant au passage le rejet dans l’atmosphère de 15 000 tonnes/an de CO2.

Quant aux mâchefers issus de l’incinération, ils participent également à la réduction des émissions des GES : valorisés en technique routière, ils permettent d’économiser le CO2 qui serait émis par l’utilisation de minerais, évitant le rejet de 925 tonnes supplémentaires.

Autre point : l’engagement de Novergie en faveur de la réduction des impacts de ses activités se traduit aussi par le renforcement dès 2008 du système de traitement des fumées. La mise en place d’une solution catalytique permettra de limiter les émissions d’oxydes d’azote (responsables des GES) à 80 mg/Nm3, un seuil situé bien en deçà de la norme nationale fixée à 200 mg/Nm3. L’utilisation de véhicules propres lors du renouvellement de son parc de véhicules de services répond également à une volonté du site de réduire l’impact environnemental du transport routier sur la qualité de l’air.