Biodéchets : la cuisine centrale intercommunale du Syrec a tout prévu

Le 04/06/2017 à 21:10  

Biodéchets : la cuisine centrale intercommunale du Syrec a tout prévu

Cuisine centrale du Syrec Ouverte en 2012, et parce qu'elle a été conçue en pensant gestion et valorisation des biodéchets, la cuisine centrale du Syrec (Gennevilliers, Saint-Ouen,Villepinte), parvient sans encombre, à valoriser 60 m3 de biodéchets par an ; elle dessert notamment 35 écoles maternelles, 29 écoles élémentaires et 42 centres de loisirs...

 50 à 60 m3 de biodéchets sont produits chaque année ; si rien n'avait été prévu, puis spécifiquement conçu, c'eut été un casse tête : évacuer ces quantités vers un local à déchets, opuis hors du bâtiment, via le prestataire choisi pour ce faire n'eut pas été simple.
Lors de la construction du bâtiment, on a installé un système d'évacuation par aspiration de ces déchets (fourni par Meiko France) dans tous les ateliers de cet établissement. Des trémies ont également été mises en place dans tous les ateliers de production, tandis qu'un réseau de tuyauteries parcourt l'ensemble du bâtiment, jusqu'au local dédiés aux déchets, explique en substance Bruno Le Saec, directeur général du Syrec.

« A l'origine, nous avons souhaité que les biodéchets continuent d'arriver dans des bacs ouverts. Mais l'humidité que les déchets généraient et l'eau nécessaire au nettoyage du circuit supposaient des quantités impressionnantes de liquides qui remplissaient les bacs. Le transport de bacs devenait alors difficile et nécessitait un siphonnage préalable de ces bacs avant leur enlèvement ». De façon à optimiser le processus, le Syrec a finalement opté pour l'installation en octobre 2016, d'une cuve hermétique de 6m3 qui va tout changer, en bien.

Dès lors, les résultats sont au rendez vous... « Il n'est pas encore possible de mettre des chiffres face au réaménagement du local déchets avec installation de cette cuve, mais en termes de satisfaction, le changement est immédiat. Nous n'avons plus en effet à mobiliser d'opérateur pour siphonner l'eau qui étaient contenues dans les bacs,. A la clé, un temps précieux est gagné »...
Qui dit changement de pratique, dit changement de prestataire : l'évacuation des biodéchets est désormais assuré par pompage branché directement sur la cuve et les risques de bacs renversés lors du transport n'existent plus. A cela s'ajoute que les nuisances olfactives ont évidement disparu... un « petit » plus qui n'a pas de prix.