Déchets : lenteur du tri dans la restauration rapide

Le 08/04/2019 à 16:47  

Déchets : lenteur du tri dans la restauration rapide

Restauration rapide Le cabinet de la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire pointe du doigt les enseignes de restauration rapide qui n'ont toujours pas mis en place le tri des déchets organiques, alors que cette obligation légale leur incombe en qualité de « gros producteurs » ; fin janvier Brune Poirson avait même convoqué les patrons des principales chaînes afin de leur rappeler leurs obligations réglementaires en la matière, et leur demander l'envoi d'un plan d'action concret de mise en totale conformité, d'ici fin mars. En avril, le constat est que l'ensemble des dossiers n'est pas encore parvenu au ministère.

 Il est encore des chaines de restauration rapide qui n'ont pas pris le temps de proposer un « plan de mise en totale conformité » dans les temps impartis, en matière de tri des déchets organiques, alors qu'ils sont réglementairement assujettis à cette obligation en qualité de gros producteurs.

Fin janvier, la secrétaire d'Etat auprès du ministre avait choisi de leur rafraîchir la memoire et avait accordé un délai, pour établir et faire parvenir un plan d'actions concret : fin mars. Or, à ce jour, « le compte n'y est pas, nous n'avons reçu que 50% des dossiers » : manquent à l'appel « des enseignes comme Domino's Pizza, Exki, Subway et Five Guys notamment, pour les les plus connues ».

Dans l'immédiat, en attendant les retardataires, le ministère va éplucher les dossiers parvenus dans les services en vue d'une validation programmée pour fin avril. L'étude des dossiers permettra notamment de vérifier que l'on fait ce qu'il faut et non pas le minimum. L'enjeu est de taille au regard des quantités de déchets produits, a insisté le ministère.