Déchets : une nouvelle étape pour le projet Romainville / Bobigny

Le 05/01/2017 à 22:20  

Déchets : une nouvelle étape pour le projet Romainville / Bobigny

Débat Le Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers francilienne, a lors de la dernière réunion de son Comité syndical, relancé la réflexion sur la transformation du centre de traitement des déchets ménagers à Romainville / Bobigny qui fait débat depuis un temps certain, en se prononçant en faveur de la saisine de la Commission nationale du débat public...

 Le projet relancé par le Syctom (Voir Romainville/Bobigny : le Syctom relance le projet) vise à adapter le centre existant aux besoins du quart nord-est du territoire métropolitain en matière de traitement des déchets et à répondre à l’objectif du Syctom de mettre fin à la mise en décharge des ordures ménagères.

La CNDP a été saisie le 23 décembre dernier, par le président du Syctom du projet de centre de traitement des déchets ménagers de Romainville/Bobigny, dont le coût prévisionnel est compris entre 100 et 200 millions d'euros. Sur le papier, ce projet permettrait notamment d'améliorer la collecte existante, d'envisager la fin de la mise en décharge des déchets, d'augmenter les capacités pour ce qui touche au tri qui suit les collectes sélectives multi matériaux, et d'accueillir les biodéchets (dont une partie recyclée en compost...
Tout un programme. D'autant que l'accent sera mis sur l'aspect architectural de sorte que l'ensemble s'intègre bien au paysage urbain... tandis qu'il est prévu de miser sur le transport fluvial afin de limiter le transport poids lourds...

 La CNDP, « considérant que ce projet s’inscrit dans la stratégie globale du Syctom, qu’il répond aux enjeux régionaux en matière de gestion des déchets ménagers et de développement de l’économie circulaire définis par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, qu’il présente des enjeux sociaux et économiques à l’échelle du territoire local et que ses impacts sur l’environnement et l’aménagement du territoire local sont significatifs », a décidé le 4 janvier 2017 qu’il n’y avait pas lieu d’organiser un débat public, mais une concertation préalable, dont elle définira les modalités ; elle en confie l’organisation au Syctom sous l’égide d’un garant, Jacques Roudier, Président de l'IREX (Institut pour la recherche et l'expérimentation en génie civil).
Cette décision de la CNDP constitue une étape importante du projet, qui va permettre au Syctom de poursuivre le calendrier prévu, avec un objectif de mise en service de la nouvelle installation en 2023.