Disneyland Paris : 19 000 tonnes de déchets chez Mickey ; so what?...

Le 19/04/2019 à 7:38  

Disneyland Paris : 19 000 tonnes de déchets chez Mickey ; so what?...

Disneyland Paris Sorte de ville dans la ville, première destination touristique privée d'Europe, le site implanté à Marne-la-Vallée près de Paris est également le premier employeur "mono-site" de France : Disneyland Paris emploie 16 000 collaborateurs, réceptionne entre 10 et 15 millions de visiteurs /an, et génère via ses multiples activités, 19 000 tonnes de déchets annuelles. Plusieurs mesures ont été prises dans ce registre, dont certaines entrent en  vigueur aujourd'hui...

 Plus de 320 millions. C'est le nombre de visiteurs qui ont franchi les portes de Disneyland Paris depuis son ouverture le 12 avril 1992, un parc d'attraction qui emploie 16 000 salariés et réçoit entre 10 et 15 millions de personnes par an. A la clé, 19 000 tonnes de déchets (donnée 2018), soit l'équivalent d'une ville moyenne, et des mesures visant à accentuer la prévention, une politique mise en oeuvre depuis plusieurs années qui doit désormais se renforcer.

"Le taux de valorisation matière actuel est de l'ordre de 50% pour les déchets opérationnels" - soit la quasi-totalité de ceux produits sur le site - "mais nous prévoyons d'atteindre les 60% en 2020", précise Nicole Ouimet-Herter, manager en charge de l'environnement à Disneyland Paris.
Cartons, verre, papiers, canettes, emballages divers... et autres DIB sont triés en 20 sortes de déchets avant d'être envoyés vers des entreprises spécialisées, tandis que quelque 8 000 tonnes d'autres déchets sont incinérés "avec récupération d'énergie".
Plusieurs initiatives ont été adoptées pour limiter davantage encore la production de déchets et limpact du site sur l'environnement ; relever le taux de valorisation des déchets compte parmi celles-ci, de même que le bannissement, à partir de ce jour, jeudi 18 avril, des pailles et touillettes en plastique dans le parc : ces dernières seront remplacées par des touillettes en bois, et des pailles en papier, par conséquent biodégradables, produites en France, et ne seront "distribuées que sur demande des visiteurs", et non plus systématiquement, avec les boissons.

 La loi de transition énergétique de 2015 a fixé comme objectif la valorisation de 65% des déchets en 2025, tandis que le Parlement européen a fixé à 2021 la fin dans l'Union européenne des produits en plastique à usage unique. Euro Disney adapte donc son offre en adoptant des mesures compatibles avec ces objectifs réglementaires, et ce sans délais, de sorte à être dans les clous, aux dates butoirs.
Dans cette  même logique, Disneyland Paris indique également que, dès la semaine prochaine, "les sacs en plastique systématiquement donnés en caisse" aux visiteurs lors de leurs achats seront remplacés par des sacs "fabriqués à 80% avec de la matière plastique recyclée", et vendus dans une fourchette de prix allant de 1 à 2 euros.

De plus, à partir du mois de juin,  plusieurs des huit hôtels du parc substitueront les petits flacons pour le gel douche ou le shampoing, par des flacons de grande taille, "rechargeables".
Dans un autre registre, la filiale française du groupe américain The Walt Disney Company, indique "travailler sur un projet d'implantation de panneaux solaires dans le parking visiteurs, dans le but d'augmenter le pourcentage d'utilisation d'énergies renouvelables" (actuellement estimées à 10% de la consommation totale du site).