Textiles : Federec resserre les liens

Le 24/01/2014 à 15:57  

Textiles : Federec resserre les liens

Serge Sztarkman Jean-Philippe Carpentier en personne, Président de Federec, accompagné d’Alfred Rosales, Directeur général de Federec, et de Thierry Sénamaud, Secrétaire général de la fédération, assistaient tous trois à la dernière assemblée générale du secteur Recyclage Textiles, présidée par Serge Sztarkman. Après une période houleuse ayant débouché sur des démissions en cascade (50% des administrateurs) en juillet dernier, le calme est revenu. C’est tant mieux, car il y a de quoi faire pour défendre ces métiers…

Travailler en bonne intelligence et à l’avantage de toutes les activités de ce métier à multiples facettes, semble être de nouveau de mise. Et on ne s’en plaindra pas. Hier avait lieu l’assemblée générale du secteur, pilotée par le Président de Federec en personne, Jean-Philippe Carpentier (scrutateur, pour l’occasion, de cette AG) ; non seulement, elle a rassemblé près de 80% des adhérents (ce qui n’était plus le cas, depuis quelque temps, en raison de mésententes graves qui perturbaient la mise en œuvre de politiques communes), mais elle s’est déroulée dans une ambiance jugée très courtoise et constructive.

 Dans le cadre des élections qui se sont tenues lors de cette réunion, on retiendra que sur les 12 candidats (les statuts fédéraux prévoient un minimum de 8 administrateurs élus et un maximum de 16 personnes), 9 ont été élus, parmi lesquels des démissionnaires de juillet 2013 (leurs démissions n’avaient qu’un objectif : mettre en évidence qu’il était plus que temps de changer la donne, en profondeur) ; ils rejoignent les 4 administrateurs « qui ont survécu » au clash de l’été dernier. A ce groupe, s’ajoutent 6 délégués régionaux nommés par les syndicats régionaux.

 Le secteur de la collecte et du recyclage textile de Federec dispose désormais de 19 administrateurs représentant l’économie sociale et solidaire (Le Relais), mais aussi les entreprises privées, et plus concrètement les gros collecteurs, comme les plus modestes (Gebetex ou encore Philtex), les petits classeurs (tels que SRCE), comme les valorisateurs (tels que la société BIC).

 De l’avis des témoins de cette assemblée générale, « tout le monde a de nouveau envie de travailler en commun, dans une ambiance qui se voudra fédératrice, afin de défendre les valeurs de chacun des métiers dédiés à la récupération des textiles usagés ». La volonté d’opérer sereinement et ensemble, dans l’analyse des dossiers en cours ne pourra que déboucher sur de belles perspectives pour chacun des opérateurs de ce marché souvent sujet à bisbilles. On ne peut que se féliciter de ce calme retrouvé, gage de la bonne volonté de chacun…