3 millions d'habitants oubliés de la crise pétrolière : qui dit mieux???


Mais personne ne semble avoir remarqué que ces aides concernent essentiellement l’habitat individuel et le chauffage individuel (crédit d’impôt, aide à la cuve de fioul, …) mais qu’aucune ne concerne les logements collectifs et le chauffage collectif pourtant très répandus en particulier dans le logement social. Amorce crie gare!!!

Le plus incroyable, c’est que ces réseaux de chaleur utilisent, pour la plupart, de la chaleur issue de sources renouvelables et de la cogénération, comme à Grenoble, à Paris ou à Bordeaux.
D’un côté, le Gouvernement cherche à encourager le développement des énergies renouvelables et à protéger les ménages à faibles revenus des hausses du prix des énergies, de l’autre il taxe davantage la facture de chauffage d’un logement social pourtant alimenté par une chaufferie bois ou un puit géothermique.

En 1999, le Gouvernement décide d’appliquer le taux réduit sur les abonnements des factures de gaz et l’électricité mais pas sur les réseaux de chaleur.

Depuis 3 ans, les collectivités locales, les entreprises du secteur, les bailleurs sociaux militent pour trouver une solution, proposent des solutions de secours et des dispositifs de compensation …mais le Gouvernement reste muet, confirmant inlassablement qu’il attend la révision de la directive TVA…En juin 2005, le Ministre de l’Industrie s’est bien engagé à étudier une mesure de compensation…Nous n’en avons pas de nouvelles à ce jour.
Pendant ce temps, dans les banlieues parisiennes, lyonnaises, lilloises, grenobloises, bordelaises, des factures surtaxées continuent d’être payées…dans l’anonymat général.
