Ademe : des BDs pour préserver l'Environnement

Le 19/03/2008 à 18:40  

Ademe : des BDs pour préserver l'Environnement
sauvegarde de l'Environnement Convaincue que la Bande Dessinée peut être un fabuleux outil de communication pour faire passer des messages environnementaux de façon ludique à des lecteurs de 7 à 77 ans, l'Ademe a lancé en 2005 sa collection de BDs avec "A l'eau, la Terre". 3 ans, 350 000 exemplaires édités et 6 traductions plus tard, le succès est inconstestable. Fort de cette réussite, l'Agence a ensuite édité "L'invasion des Mégapoubs" en 2006, puis a collaboré très récemment à la création du "Secret d'Amaterasu"...

Point fort : ces trois BDs sont éco-conçues avec impression utilisant des encres à base végétale et du papier issu de forêts gérées durablement ou du papier recyclé certifié Ecolabel européen.

Le Secret d'Amaterazu "Le Secret d'Amaterasu" : à la découverte des énergies renouvelables
Kywal, petit lutin, vit dans la forêt au milieu de la verdure et des grands arbres protecteurs. Nourri par l'énergie vitale, son monde voit son équilibre menacé par un mal invisible qui épuise les ressources. Après avoir réuni le conseil des sages, Kywal est désigné pour partir à la recherche de l'origine de ce mal et rétablir l'équilibre.

Fruit de 2 ans et demi de travail, cette Bande Dessinée a été créée par l'association AJENA (Energie et Environnement en Franche Comté) avec le soutien de l'Ademe (voir notre article). "Le Secret d'Amaterasu" entend sensibiliser tous les publics adeptes de la bande dessinée à la nécessité de développer des énergies renouvelables comme alternative aux énergies d'origine fossile afin de lutter contre le changement climatique.

A l'eau, la Terre ! "A l'eau, la Terre !" : la BD qui éclaire sur le réchauffement climatique
C'est l'histoire de la rencontre de Mamaua, jeune Tuvaluenne de 10 ans, avec un jeune Européen nommé Hugo. Tandis qu'ils échangent sur leurs différences culturelles et leur mode de vie, un petit personnage nommé Sib leur distribue des bons points ou du poil à gratter pour récompenser ou déplorer leurs habitudes de vie et leurs actions vis-à-vis de l'environnement.

L'archipel Tuvalu est un des plus petits pays du monde (26 km²) et aussi l'une des premières nations menacées par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. L'Ademe et l'association Alofa Tuvalu, qui agit pour la sauvegarde de cette île, ont décidé de combiner leurs efforts afin d'alerter sur cette situation. Cette BD, dessinée par le chanteur Kent, a été lancée en octobre 2005. Destinée aux enfants, elle a été tirée à 350 000 exemplaires et distribuée dans les écoles et les festivals de l'environnement en France et des pays francophones ; son succès a été tel qu'elle a été traduite en de nombreuses langues

L'invasion des Mégapoubs "L'invasion des Mégapoubs" : et si la Terre devenait une grosse poubelle ?
Cinq amis découvrent que des poubelles géantes ont envahi leur ville. Les jeunes décident de consulter le Docteur Klean pour comprendre ce phénomène. L'expert leur explique que c'est la négligence et les habitudes de surconsommation dont font preuve les Cradoks qui sont à l'origine de ce débordement de déchets. Alerté, l'un des jeunes prend conscience que les Cradoks ont finalement le même comportement que les humains ! La bande décide donc de réagir et de prendre la défense de l'environnement. Au fil de l'histoire quelques gestes simples sont présentés au jeune public pour l'aider dans son quotidien à limiter sa production de déchets et à en favoriser le recyclage.

En France, chaque année, le poids des déchets ménagers équivaut à 2 500 fois le poids de la tour Eiffel. Seulement 12% des déchets produits sont recyclés, tous les autres finissent dans des incinérateurs ou des centres d'enfouissement techniques (décharge contrôlée). On le sait, ces déchets sont néfastes pour la Terre : les gaz émis lors du transport et de la décomposition des déchets polluent l'air, les décharges illégales polluent les sols, et lorsque les déchets sont jetés dans la nature, ils dégradent les paysages et nuisent à la faune et à la flore. Il faut donc tout faire pour limiter cette invasion massive !

En rapport avec cet article, nous vous renvoyons à la lecture de notre dépêche : L'Ademe nous livre ses derniers ouvrages.