Agglo de Vesoul : Sita parviendra-t-elle a jouer les prolongations ?

Le 20/09/2015 à 20:37  
Agglo de Vesoul : Sita parviendra-t-elle a jouer les prolongations ?
autorisation 20 ans de plus et des activités supplémentaires à l’existant : telle est la demande formulée par Sita FD, qui pour l’heure, reçoit sur le site, des déchets industriels dangereux. L’enquête publique est en cours…

 Historiquement, le site a réceptionné pour y être stockées, de 1974 à 2005, des ordures ménagères : cette activité terminée, les alvéoles ont été fermées, recouvertes comme il se doit et restent conformément à la loi, sous surveillance. Puis, bénéficiant d’une autorisation préfectorale (valide jusqu’en octobre de l’année prochaine) dans le cadre d’une extension d’activités, le site a réceptionné des déchets industriels dangereux tels que cendres d’incinérateurs locaux et autres boues industrielles.

Afin d’anticiper la fin prochaine de l’autorisation, l’entreprise a sollicité, en avril 2015, les pouvoirs publics afin de prolonger son activité pendant encore 20 ans (mais avec un tonnage de 40 000 tonnes en moyenne, alors que l’autorisation en cours a été accordée pour 75 000), mais aussi afin d’ajouter des cordes à son arc via de nouvelles activités de valorisation (pour des gravats issus des déchèteries, des mâchefers et des terres polluées). Deux communes de l’agglomération de Vesoul sont particulièrement concernées : Pusey et Vaivre.

Si la demande a été revue à la baisse s’agissant des tonnages, c’est parce que l’entreprise a constaté une baisse de ceux-ci depuis 2008, à mettre évidement en relation avec les effets de la crise économique sur les activités : on est passé de 58 000 tonnes en 2008, à seulement 35 000, l’an dernier. Pas loin de 6 hectares sont encore disponibles sur le site, afin de mettre en œuvre un nouveau casier, et plusieurs alvéoles pour opérer aux cours de ces prochaines années.
L’enquête publique devrait être finalisée à la fin de ce mois : une fois que le commissaire enquêteur aura rendu son avis, restera à la préfecture le soin de prendre une décision qui devrait intervenir début 2016.