
Le 22 novembre 2011, l’Etat mettait en demeure la société Aprochim de respecter les seuils d’émission en PCB indicateurs, suite à des résultats qui s’étaient avérés insuffisants au mois de novembre 2011. Cette mise en demeure exigeait que quatre mesures successives soient conformes avant toute levée de celle-ci. Ces mesures représentatives à l’émission ont été effectuées entre le 21 novembre et le 23 décembre 2011 et se sont toutes révélées conformes, indique la préfecture de la Mayenne, dans un communiqué. Les taux se situent en deçà des valeurs limites fixées par l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2011.





Deux entreprises spécialisées différentes ont procédé à ces mesures. L’une de ces mesures a été réalisée lors d’un contrôle inopiné à la demande de l’Etat et s’est avérée semblable aux autres.

Les dernières analyses d’herbe effectuées démontrent une baisse sensible du taux de PCB-DL par rapport aux prélèvements effectués en octobre 2011 (point zéro du plan de surveillance renforcé)
Les prélèvements effectués dans les jauges OWEN révèlent que les retombées de PCB se situent au niveau du bruit de fond mesuré en zone rurale
Les résultats des analyses de lait effectuées dans 15 exploitations, situées dans un rayon de 3 kms autour de l’entreprise, sont tous inférieurs à la norme de commercialisation.

Il est notamment demandé à l’entreprise de mettre en place un dispositif nécessaire à la surveillance permanente des émissions canalisées par des mesures en semi-continu. Des mesures des retombées atmosphériques ainsi que des prélèvements de végétaux autour du site seront effectués au minimum chaque trimestre.
Deux fermes témoins situées à proximité de l’entreprise permettront un suivi des produits agricoles (lait et viande).

Les résultats des diverses mesures et analyses effectuées ont en effet été obtenus dans le cadre d’un niveau d’activité de l’entreprise de 50%. Aussi, dès que l’entreprise procédera à des essais à un niveau d’activité supérieur à 50 %, elle en informera préalablement les services de l’Etat. Pendant cette phase d’essais, un plan de surveillance renforcé de 3 mois, identique à celui qui vient d’être réalisé, sera à nouveau prescrit.

La société "démontre sa volonté de s’adapter aux nouvelles normes (à l’origine des dépassements constatés) en diminuant ses rejets de façon drastique" (...) "Nous continuerons d’agir en totale coopération avec les autorités, de manière transparente, citoyenne et engagée.
Ces nouveaux résultats encourageants concrétisent les moyens mis en oeuvre pour préserver les emplois et notre volonté de travailler dans les meilleures conditions".

