Aubagne : la fermeture de la décharge ne règle pas tout…
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Un peu plus de 100 000 habitants. Une décharge qui fait parler, puis qui doit fermer, sauf que la décision est repoussée… faute d’avoir trouvé une autre solution pour les déchets produits. Il semble que cette fois soit la bonne : le 31 mars prochain, parce que le préfet Hugues Parant en a décidé ainsi, le centre d'enfouissement du Mentaure fermera ses portes aux déchets des communes d’ Aubagne, Auriol, Belcodène, Cadolive, Cuges-les-Pins, La Bouilladisse, La Destrousse, La Penne/Huveaune, Peypin, Roquevaire, St-Savournin et St-Zacharie, lesquelles sont membre de la communauté d'agglomération d'Aubagne…
Le compte à rebours est lancé. Après avoir été agrandie, elle doit fermer : la décharge du Mentaure ne pourra plus réceptionner de déchets à compter du 1er avril et ce n’est pas une blague. Il va de soi que si cette décision préfectorale satisfait certains, d’autres ne maquent pas de relever que cette décision engendrera ipso facto une dépense supplémentaire d'environ 2 millions d'euros à la charge de l’agglo.

Ces transferts et transports ont évidemment fait l’objet d’appel d’offres ; il n’en demeura pas moins que selon Antoine Di Ciaccio, vice-président de l'Agglo, en charge des finances et du développement économique, « l’arrêt de l'exploitation du Mentaure - et le fait de devoir traiter nos déchets chez un privé et plus chez nous - représente pour l'Agglo une dépense supplémentaire d'environ 2 millions d'euros... »


Il est un maire qui se dit ravi : celui de La Ciotat, Patrick Boré. L’élu ne manquant pas d’indiquer que de droite, comme des gauche, de nombreux maires ne se sont pas ralliés à sa position qui consistait à obtenir la fermeture de la décharge.
Pour ce qui ets de la réouverture ultérieure du site, Patrick Boré se contente de rappeler que « ce n'est pas l'Agglo qui décide, c'est le préfet qui tranchera ! Mais en attendant, le terrain lui appartient, et c'est à elle de s'occuper de sa réhabilitation et de sa surveillance, pendant 30 ans, sous le contrôle de la Dreal. Chacun doit prendre ses responsabilités et l'État aussi ».

