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Selon une enquête de Mediapart publiée le 31 mai dernier, les constructeurs automobiles Renault et PSA auraient augmenté artificiellement les prix de leurs pièces détachées à l’aide d’un logiciel. Ces stratégies auraient rapporté environ 1,5 milliard d’euros de profit aux 2 Groupes. De quoi faire réagir l’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée)...


Si le secteur de l’automobile s’illustre traditionnellement par de bonnes pratiques en matière de durabilité (dynamisme du marché de l’occasion, émergence d’initiatives autour de l’usage...), les consommateurs se sentent de plus en plus victime d’obsolescence programmée, étant face à des équipements moins durables : pannes prématurées, plaquettes de freins et pneus à remplacer de plus en plus fréquemment, GPS ou systèmes embarqués inutilisables...
"L’obsolescence programmée touche aussi le secteur automobile. Face aux plaintes de consommateurs et aux enjeux écologiques, nous formulons des propositions et appelons le Gouvernement et les entreprises à des avancées concrètes pour améliorer la durabilité et la réparabilité du secteur automobile", déclare Laetitia Vasseur, Déléguée Générale et co-fondatrice de HOP.
L'association considère donc qu’il est indispensable que les décideurs publics et privés se mobilisent pour prendre des mesures concrètes afin de rendre la réparation automobile accessible à tous et lutter contre l’obsolescence programmée. Parmi les mesures souhaitées, l’amélioration du contrôle de la performance dans le temps des pneus et des plaquettes de freins ou l’affichage de la durabilité dans le secteur automobile permettraient de donner plus de visibilité aux consommateurs sur la durabilité des équipements.
