Batteries Ni-MH: Toyota France et SNAM organisent le recyclage

Même les voitures hybrides ont besoin de recycler leurs composants lorsqu'elles arrivent en fin de vie. Il est donc essentiel d'aménagement des accords au niveau national et européen afin de coordonner le recyclage et d'assurer de la viabilité de structures adaptées à l'accomplissement de cette tache. C'est chose faite : le 24 juin dernier, Toyota France et la SNAM- Société Nouvelle des Métaux- ont signé un accord portant sur le recyclage des batteries des véhicules hybrides Toyota et Lexus sur le territoire français ; c'est le premier accord de ce type, signé entre le constructeur et l'entreprise de recyclage en Europe...
Toyota, malgré des déconvenues assez médiatisées- cf le rappel de plus de 10 millions de véhicules depuis le mois de septembre 2009- est toujours qualifiée de pionnier et de leader dans le secteur de l'automobile hybride. Dès 2000, la Toyota Prius est commercialisée en Europe. L'entreprise entend alors poursuivre la réduction de son impact environnemental en optimisant le recyclage des batteries nickel-hydrure métallique (Ni-HM) de ses véhicules hybrides en fin de vie.
Pour info, les batteries Ni-MH ont été commercialisées au début des années 90 ; elles présentent une énergie volumique supérieure d'au moins 30% par rapport aux accumulateurs Ni-CD (Cadmium-Nickel) et sont aujourd'hui dépassées en termes d'énergie massique par les accumulateurs Li-ion (Lithium-ion) et Lithium-Polymère. Leur recyclage doit être effectué très soigneusement, car elles sont composées d'éléments corrosifs pour la peau et les yeux. Elles sont actuellement utilisées pour équiper les voitures hybrides (moteur à combustion+moteur électrique).




