Biogaz : Tiru se lance dans l’aventure



Le coût global de ce marché d’exploitation est de 7,7 millions d’euros.
Tiru, en association avec le groupe espagnol Urbaser et Valorga International, a gagné l’appel d’offres pour la construction de l’usine et sera sous-traitant du groupement pendant le suivi des travaux de construction.
Une société locale d’exploitation sera créée par les 3 membres qui aura pour mission d’assurer l’exploitation de l’usine pendant 5 ans, sous la responsabilité d’un directeur mis en place par le Groupe Tiru.
La capacité du centre sera de 28 000 tonnes/an, essentiellement composées de biodéchets. Compte tenu de la montée en charge des collectes sélectives de fermentescibles, le SEVADEC n’assurera pas la saturation du centre à l’ouverture.
L’exploitant apportera des déchets tiers notamment des déchets agroalimentaires à haut pouvoir méthanogène.
Pour mémoire, la méthanisation est un procédé de dégradation de la matière organique grâce à l’action de microorganismes en l’absence d’oxygène. Il s’applique à la plupart des déchets organiques fermentescibles, déchets alimentaires, journaux, magazines, textiles, déchets verts…
Ce procédé doit être envisagé en complémentarité de l’incinération ou en alternative à celle-ci selon le type de territoire. Ce mode de traitement permet de produire :


En l’état actuel des choses, il n’existe que deux unités de méthanisation en France, situées à Amiens pour la plus ancienne et à Varennes Jarcy. Hormis l’unité de Calais, 3 autres projets sont en phase de réalisation dont l’un en Martinique, l’autre à Lille et le troisième à Montpellier.
