C’est la semaine dernière que Richard Branson a présenté ce carburant produit dans le cadre d’un partenariat entre une société néozélandaise, une entreprise suédoise et le constructeur aéronautique Boeing. Matière première de ce nouveau carburant ? Les rejets atmosphériques de l’industrie sidérurgique : y’a de quoi faire. Les gaz émis par les hauts fourneaux sont captés et à l’issue d’une « fermentation », il se transforme en carburant. Richard Branson a précisé que la sidérurgie serait en mesure de fournir, à terme 60 millions de tonnes de ce carburant. Il faut savoir que l’aéronautique consomme près de 200 millions de tonnes de carburant par an.
Le nouveau carburant pourrait remplir les réservoirs des avions d’ici à 18 mois et sera expérimenté sur un vol commercial vers la Chine : tout un symbole. D’ici deux à trois ans, il alimentera les avions qui relieront les bases britanniques de Richard Branson à Shanghai et à New Delhi.