Bretagne : GDE projette de créer un centre de tri et de stockage DIB

Le 12/05/2008 à 9:35  

Bretagne : GDE projette de créer un centre de tri et de stockage DIB
Carte des implantations Guy Dauphin Environnement Selon notre confrère Ouest France, le spécialiste du recyclage métallique, prépare un projet pour implanter une unité de tri et de stockage de DIB sur la commune de Plouray en Bretagne. A noter, que le maire de Plouray est Michel Morvant qui est aussi le président de la Communauté de Communes du Pays de Roi Morvan...
La Communauté de Communes du Pays de Roi Morvan réunit 3 cantons ( Faouët, Gourin et Guémené sur Scorff ) qui regroupent 21 communes dont celles de Plouray. Son président est Michel Morvan, et son responsable environnement est Serge Lechat.
Le projet d'implanter un centre de tri et de stockage DIB sur la commune de Plouray par la société GDE est en cours. Guy Dauphin Environnement a déjà acheté auprès de quatre propriétaires privés 165 hectares au lieudit Cohignac sur la route du Croisty. La société GDE est implantée notamment à Hennebont et Loudéac, et souhaite créer une « plateforme environnementale » comprenant un centre de tri de déchets industriels banals et de stockage de déchets non dangereux. Elle exploite aussi un broyeur automobile à Rennes qui génère des résidus de broyage. Le dossier a été présenté au maire Michel Morvant et à ses adjoints par des responsables de la société. Une communication a été faite au conseil municipal. « Effectivement, des gens de Plouray ont vendu leurs terrains... Ce n'est pas un dossier communal. C'est un pré-projet à l'heure présente. On l'examinera quand il sera ficelé », prévient Michel Morvant, entendant déjà les voix de quelques opposants. Ces derniers évoquent « les nuisances d'une cinquantaine de camions », défendant « un site vallonné au sol très graniteux avec de la pierre de Rostrenen très dure et du leucogranit tardif ». Comme le précise la carte géologique de Bretagne.

Sur le plan administratif, deux ans sont nécessaires pour boucler le dossier entre les contacts avec les services de l'État, notamment la DRIRE, l'enquête d'utilité publique, la mise en place d'une commission de surveillance... « Entre 10 et 15 emplois directs » pourraient être créés, estime la société qui n'a pas encore lancé l'étude de faisabilité.