CFC et couche d’ozone : l’Algérie est bonne élève



L’ essentiel de l’aide que le pays reçoit est celle relative à « l’élimination de plus de 85% des CFC qui comme on le sait sont utilisés comme gaz réfrigérant, agent gonflant dans la fabrication des mousses plastiques, gaz propulsé dans la fabrication des aérosols et comme solvant dans diverses applications industrielles, et ce, bien avant l’échéance prévue », précise Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, qui a tenu récemment une réunion à l’occasion de la Journée internationale sur la protection de la couche d’ozone, en présence de Alessandro Parlatore, représentant de l’Onudi en Algérie, Sid-Ali Lebib, directeur général des Douanes, et d’un représentant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Selon notre confrère « La Nouvelle République », ces deux dernières institutions auraient bénéficié de matériels et d’équipements leur permettant le contrôle et la surveillance des substances nuisibles à la couche d’ozone.
Le ministre confirme par ailleurs que « 32 entreprises nationales bénéficient de l’aide financière du fonds multilatéral qui est évaluée à 15 millions de dollars ». La DGSN s’est vue confier 18 appareils de récupération et de recyclage des CFC, les Douanes de 59 appareils d’analyse et de détection des substances appauvrissant la couche d’ozone et l’Eniem de 43 appareils de récupération et de recyclage des CFC.
