Cirad : priorité à la biomasse et à l'éco-agriculture

Le 05/03/2008 à 17:58  

Cirad : priorité à la biomasse et à l'éco-agriculture
important Le Centre a récemment présenté les 6 axes scientifiques prioritaires autour desquels seront désormais recentrées ses recherches. L’organisme souhaite ajuster au mieux ses réponses aux problématiques actuelles du développement dans les pays du Sud d’un point de vue à la fois humain, écologique et économique...

Historiquement tourné vers les régions chaudes, le Cirad (l’institut français de recherche agronomique au service du développement des pays du Sud et de l’outre-mer français) dispose de compétences, en termes de recherche et d’expertise, dans la connaissance des milieux et des écosystèmes, l’agronomie, la transformation des produits de l’agriculture et de l’élevage, la santé animale et la gestion des espaces forestiers.

Face aux mutations économiques, sociales et environnementales liées à la mondialisation, le Centre a décidé de recentrer ses recherches autour de 6 axes scientifiques prioritaires :

L'intensification écologique : inventer une agriculture écologiquement intensive pour nourrir la planète ;

La biomasse énergie au service des sociétés du Sud : étudier les conditions d'émergence et les modalités de mise en valeur des bioénergies en faveur des populations du Sud ;

Une alimentation sûre et diversifiée : innover pour une alimentation accessible, diversifiée et sûre ;

La santé animale, les maladies émergentes : anticiper et gérer les risques sanitaires infectieux liés aux animaux sauvages et domestiques ;

Les politiques publiques, la pauvreté, les inégalités : accompagner les politiques publiques pour réduire des inégalités structurelles et lutter contre la pauvreté ;

Les relations entre agriculture, environnement, nature et sociétés : mieux comprendre les relations entre l'agriculture et l'environnement et entre les sociétés humaines et la nature pour gérer durablement les espaces tropicaux.

logo du Cirad Au travers de ces axes de recherche, le Cirad s’engage à mettre sa capacité à imaginer l'agronomie de demain au service des populations les plus démunies. Il mobilise son expertise et son savoir-faire pour contribuer, d’une part, à formuler les questions sous-jacentes à la problématique d’un développement humain durable et, d’autre part, à apporter des réponses pertinentes sur les plans social, écologique et économique.