
Suite aux nombreuses grèves des éboueurs de l'année dernière dans les principales municipalités françaises qui ont entraîné la formation de stocks dans les rues et par voie de conséquence de risque sanitaire pour les citoyens, une proposition de loi a été déposée en novembre dernier par le député UMP, Roland Blum, sur l'instauration d'un service minimum de collecte des déchets ménagers. Or, en ce début d'année, cette proposition rallie des soutiens y compris dans l'opposition...
En 2010, les éboueurs se sont mis en grève dans des villes telles que Marseille, Lyon, Toulouse, Nantes, Saint-Étienne, Angers, Brest, Clermont-Ferrand, Pau, Belfort, Saint-Brieuc, Agen, Périgueux, Fos-sur-Mer ou encore Morlaix. Et, la durée de ces arrêts de collecte a dépassé plusieurs jours ayant pour conséquence la formation de tas d'immondices dans les rues. C'est ainsi qu'à Marseille, plus de 15 000 tonnes d'ordures se sont amoncelées dans les rues en une quinzaine de jours; les citoyens supportant odeurs pestilentielles, prolifération des rats dans les rues, sans oublier l'augmentation des risques sanitaires dûs à la diffusion des germes issus du pourrissement. D'ailleurs, en réaction, certains habitants excédés par la situation n'ont pas hésité à mettre le feu à des poubelles ou tas de déchets faisant courir un risque à la population.
Du coup, le député UMP, et adjoint au maire de Marseille, Roland Blum, a fait une proposition de loi pour instaurer un service minimum de collecte des déchets ménagers. Ce projet qui a été déposé au mois de novembre dernier à l'Assemblée Nationale s'inscrit dans la continuité de la loi du 21 août 2007sur le service minimum dans les transports publics.


Le début d'un concensus semble se dégager...
