Collecte sélective : responsabiliser le citoyen




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Afin de gérer les matières résiduelles de façon responsable, la Communauté métropolitaine de Québec a mis en place un plan d'action conformément à la Politique québécoise sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008, qui espère faire passer le taux de mise en valeur des résidus domestiques du petit 24 % d'aujourd'hui à un 60 % facile à atteindre. En effet, "85 à 90 % des matières résiduelles ont un potentiel de valorisation, précise Johanne Riverin. Mais si on arrive au 60 %, un grand pas aura déjà été fait!" La Ville de Québec travaille à la mise en place d'une ribambelle de mesures permettant l'atteinte le 60 % tant convoité: un programme de soutien au compostage domestique, des moyens pour réemployer, pour soutenir les organismes communautaires ou d'économie sociale, la mise en place d'écocentres afin de permettre aux citoyens de se débarrasser de leurs rebuts de façon plus écologique... De plus, la mairie a alloué un budget de 1,5 millions de dollars à la modernisation de son centre de tri, inauguré le 29 septembre dernier. "Non seulement les travaux réalisés au centre de tri permettront à la Ville de prendre un nouveau virage vert mais, de plus, ces travaux s'autofinanceront complètement, prouvant ainsi que le recyclage est une activité rentable pour les collectivités", a expliqué en conférence de presse Ann Bourget, conseillère municipale responsable du dossier de l'environnement au comité exécutif de la Ville. Mme Riverin souligne également ce point important: "L'industrie québécoise de la mise en valeur des matières résiduelles génère à elle toute seule un chiffre d'affaires de 1,2 milliard de dollars annuellement, représentant près de 10 000 emplois au Québec, 100 000 si on inclut ceux qui travaillent dans les secteurs à forte utilisation de matières récupérées." |
