Collecte : Veolia Recyclage & Valorisation signe avec le Sigidurs Sud

Sept ans: telle est la durée du contrat signé entre le groupe dédié au traitement des déchets et le syndicat Sigidurs Sud, dont le territoire s'étend au sud du Val d’Oise et de la Seine-et-Marne. C'est un coup double pour Veolia Recyclage & Valorisation qui vient d'être reconduit via un nouveau contrat signé avec le Smitom du Nord Seine-et-Marne à Monthyon...
Depuis quelques semaines, Veolia collecte les ordures ménagères, les emballages et papiers recyclables, les déchets végétaux et les encombrants des 14 communes (soit 273 000 habitants) du sud des départements du Val d’Oise et de Seine-et-Marne. Veolia Recyclage & Valorisation a en effet remporté le marché propopé par le syndicat Sigidurs Sud et ce grâce à une offre qui promet d'améliorer la qualité de service, mais aussi à réduire l’empreinte environnementale à travers la mise en place de solutions limitant les émissions de CO2, et ce tout au long de la durée du contrat, signé pour 7 ans, et qui devrait rapporter à l'industriel, 51 millions d’euros.


« Ce nouveau contrat témoigne de la confiance de Sigidurs en la capacité de nos équipes à proposer des solutions innovantes, clé de la réussite », indique Didier Courboillet, Directeur Régional Ile-de-France chez Veolia Recyclage et Valorisation des déchets. « Nous allons mettre en œuvre des solutions “sur-mesure” adaptées aux besoins, aux habitants et aux modes de vie observés dans chacune des villes du territoire »...

A la clé, des serres agricoles chauffées grâce à l'usine, et cinq fois moins de dégagements de particules (NOx), puisque les émissions d’oxydes d’azote tomberaient ainsi à 40 mg par tonne, alors qu’actuellement, l’usine en dégage 200 mg par tonne, étant entendu que les analyses régulièrement effectuées sur le lichen et le lait des productions agricoles environnantes attestenr d'un niveau très faible de pollution autour du site.
Jusqu'à maintenant, le Smitom utilisait l'électricité produite par la combustion des déchets pour alimenter le site et revendait le surplus, ce qui lui permettait d'engranger 1,5 million d’euros chaque année. En signant avec la société Somoval (filiale de Veolia), le Smitom a pu obtenir que le surplus soit utilisé. « Des serres agricoles seront installées près de l’usine d'ici 2020 et seront chauffées directement par la chaleur produite par l’usine », a confirmé le président du Smitom, Jean-François Léger : cette démarche devrait permettre la création de 50 emplois. « Les travaux seront finis avant fin 2019 et réalisés sans rupture de fonctionnement de l’usine d’incinération », a par ailleurs confirmé Jean-François Léger.
