Compostage : la ville de Biot joue « collectif »

Le 21/07/2015 à 17:37  
Compostage : la ville de Biot joue « collectif » 
Compost Ce n'est pas parce que le poids des ordures ménagères se tasse d'année en année, depuis 2010, qu'il n'en reste pas moins trop lourd : pour preuve, la production d’OMR par an et par habitant au sein de la CASA est de l'ordre de 480 kg/h/an, c'est à dire netement supérieure à la moyenne nationale qui est de l'ordre de 316 kg/h/an. L'une des solutions alternatives consiste à organiser le  compostage : c'est ce que la collectivité a choisi de mettre en oeuvre...

 Le compost serait-il La solution pour véritablement alléger nos poubelles ? C'est ce que la ville de Biot, dans les Alpes Maritimes, va tester afin d'allerger la part de ses OMR, en surcharge pondérale par raprt à la moyenne nationale... Les équipements, installés sur le site des services techniques, quartier de la Baume, dès le  22 juillet, devraient être opérationnels aussitôt.

 Raymond Rudio, conseiller municipal délégué à la Réduction et à la Valorisation des Déchets, procèdera à une distribution de “bio seaux”, afin de marquer le lancement de cette nouvelle politique "déchets". « Les habitants du quartier pourront alors commencer à remplir les bacs à compost et quand ce compost arrivera à maturation, nous organiserons une distribution collective conviviale, ce qui permettra aux citoyens de se rencontrer. Une action qui crée donc du lien social autour des déchets ! Transformer ses déchets en compost, c’est transformer les déchets en ressource et avoir du compost gratuit pour les amis et voisins, et pour tous les jardins aussi petits soient-ils», a indiqué le maire de la commune, Guilaine Debras.

Confier son compostage à un “maitre composteur” et prendre l’habitude de composter, c’est réduire facilement de moitié sa production de déchets ménagers. « Pour ma famille composée de 4 personnes, depuis que nous nous sommes mis à composter l’an dernier, nous ne “produisons” plus qu’un seul sac de déchets ménagers non recyclable par semaine (contre 2 à 3 sacs par semaine auparavant) », explique  Raymond Rudio, qui indique par là qu'il a souhaité montrer le bon exemple, ou tester la fiabilité de la démarche... 
Toujours est-il que la collectivité confirme qu'en mettant en place des composteurs collectifs, les économies n'ont rien de cirtuel, puisque « le coût de traitement de ces matières organiques ne s’élève qu'à 50€ la tonne »...