COP21 : Veolia n’est pas sans solution pour le climat

Le 10/09/2015 à 20:30  

COP21 : Veolia n’est pas sans solution pour le climat

Antoine Frérot Le calendrier se précise, la date de la conférence approche et le président de la République a invité « l'équipe France du climat », constituée des représentants de la société civile, des collectivités territoriales et des entreprises, qui ne manquent évidemment pas d’idées à faire passer, pour lutter contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, le géant français présidé par Antoine Frérot a pu exprimer sa position et les solutions qu’il préconise en priorité…

Pour le dirigeant de Veolia, afin de bien répondre à la problématique des rejets excessifs de CO2, il est clairement évident qu’il faudra aller plus avant dans la mise en œuvre de l'économie circulaire, le recyclage notamment, favorisant une économie moins émissive de carbone, ce qui n’empêche ni la création de richesse, ni la qualité des productions. «Concrètement, cela signifie produire de nouvelles matières premières en recyclant les déchets, l'eau ou l'énergie, et plus généralement, toutes ressources employées par les économies modernes. Cela utilise beaucoup moins d'énergie et émet donc beaucoup moins de CO2 que lorsqu'on extrait les matières primaires vierges de l'environnement, pour les utiliser et les jeter, dans une logique d'économie linéaire ».

Au demeurant, Antoine Frérot s’est dit extrêmement favorable à l’idée d’instaurer un prix du carbone sérieux, de sorte à progressivement, mais de manière pérenne, orienter les industries vers des productions plus sobres en termes d’émissions, mais aussi vers des investissements qui iraient en ce sens… « Aujourd'hui, polluer ne coûte rien, alors que dépolluer coûte cher. En appliquant, enfin, le principe pollueur-payeur au CO2 avec une redevance, à l'instar de ce qui se pratique avec succès et depuis longtemps pour les eaux usées et les déchets, tous les acteurs économiques seront incités à réduire drastiquement et rapidement leurs émissions de CO2. Et cela dégagera des moyens pour financer la transition vers une économie bas carbone», a également exposé le président de Veolia, après avoir rappelé que le CO2, que l’on cite volontiers comme LE perturbateur, n’est pas le seul gaz à mettre en cause : les émissions de méthane doivent elles aussi, être jugulées, captées, valorisées sous forme de biogaz, transformées en énergie (chaleur ou électricité). D’ores et déjà, des solutions efficaces ont été mises en pratique, notamment dans le domaine du traitement des déchets, à cet égard… Il serait souhaitable d’élargir le cercle des pays développés où ces pratiques deviennent courantes, à celui des pays émergents…