Dastri veut capter l'attention ET les déchets

360 tonnes de déchets par an, environ, sont concernées, soit le plus petit gisement d’une filière REP en France. Pour autant, Dastri met le paquet et souhaite voir les déchets mis en boite. A compter du 1er novembre prochain, l’éco-organisme lance une campagne de sensibilisation nationale auprès des patients en auto-traitement : ils sont environ 1,4 million en France.
Dastri est né sous le signe de la concertation : pendant plusieurs années, suite à la loi de finances pour 2009 qui instaurait le principe de la REP pour ce qu’il est convenu d’appeler les DASRI PAT PCT, entreprises du médicament et fabricants de dispositifs médicaux ont débattu de la meilleure façon d’organiser la filière et d’en partager le financement.




Antoine Audry, Président de Dastri et Laurence Bouret, Déléguée générale, mais également Frédéric Dabi, Directeur Général Adjoint de l’IFOP et Gérard Raymond, Président de l’Association Française des Diabétiques organisaient un point presse au cours de la semaine dernière afin de présenter une campagne destinée à collecter plus, et mieux…

Sont concernées 360 tonnes : c’est peu au regard des tonnages attachées aux autres filières REP, mais c’est énormément d’unité si l’on considère le poids moyen d’une seringue, par exemple… Il reste que c’est le plus petit gisement d’une filière REP en France… et que le coût annuel estimé de la filière REP-DASRI est de l’ordre de 10 millions. Etttt ouiiii… Etant entendu qu’environ 50 % de ce montant est représenté par la collecte en porte à porte des BAA (boîtes à aiguilles), sur la base d’une collecte mensuelle dans environ 5 000 points du territoire.
En d’autres termes, il en coûte 30 000 euros par tonne de Dasri PAT PCT et par an, ce qui en fait la filière la plus onéreuse de toutes les filières REP de France.
On précisera également que le montant de la contribution dont chaque adhérent est redevable est calculé sur la base des chiffres de mise en marché de ses produits, et que, contrairement à la plupart des « confrères », Dastri est un exemple quasi-unique d’éco-organisme qui ne répercute pas le coût de la filière sur les citoyens/consommateurs, en l’occurrence les patients en auto-traitement. Le prix des produits de santé étant fixé par l’autorité publique et les prix de vente n’étant pas augmentés au prorata de la mise en œuvre de la filière, le système est donc intégralement financé par les adhérents, sans répercussion sur ses bénéficiaires.Il reste qu'il faut capter l'attention Et ces déchets.


« 100% du territoire » est désormais couvert par 12.000 points de collecte de proximité et d’ailleurs, le nombre de points de collecte a d'ores et déjà dépassé celui fixé dans le cahier des charges de la structure dédiée, conclut le président de Dastri…
