Déchets de soins : les bons gestes se généralisent

Le 30/03/2018 à 14:36  
Déchets de soins : les bons gestes se généralisent
DASRI Les bonnes pratiques des patients en auto-traitement en termes de gestion des déchets de soins perforants sont confirmées par la 4ème édition du baromètre Ifop - Dastri, publié l'automne dernier. Plus de 8 patient interrogés sur 10 disent ainsi appliquer les bons gestes en matière de DASRI. Une bonne nouvelle, lorsqu'on sait que 1,4 million de patients sont concernés en France, ainsi que les utilisateurs d’autotests de diagnostic de maladies infectieuses transmissibles...

 Pour rappel, Dastri est un éco-organisme agréé mettant à disposition des patients en auto-traitement et des utilisateurs d’autotests de diagnostic de maladies infectieuses transmissibles, une solution de proximité simple et sécurisée pour l’élimination des déchets de soins piquants coupants tranchants qu’ils produisent au domicile et qui représentent un risque pour la collectivité. Il inscrit son action en partenariat avec les acteurs de santé et les acteurs institutionnels, dans une logique de réduction des impacts sanitaires et environnementaux.

 En effet, il arrive qu’un agent de collecte ou de tri se pique avec un déchet de soin perforant jeté dans la poubelle (voir notre article). Il fait alors l’objet d’un traitement médical préventif et d’un suivi lourd. "1/3 des patients concernés l’ignorent ; il est donc essentiel qu’ils adoptent le bon geste de tri en allant chercher leur boîte Dastri en pharmacie", souligne l'éco-organisme.

 Selon le dernier baromètre Ifop - Dastri, publié fin 2017, les bonnes pratiques se généralisent. 81% des patients interrogés déclarent ainsi stocker leurs DASRI (Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux) dans un contenant dédié et le rapportent dans un point de collecte (enquête réalisée en ligne auprès de 3.159 patients en auto-traitement générant des DASRI). Autre point positif : pour 95% des patients, la gestion des déchets de soin perforants est devenue une habitude. Enfin, qu’ils se soient vu remettre une boîte Dastri ou non, près de 2/3 des personnes interrogées ayant utilisé un autotest de dépistage du VIH ont rapporté l’autopiqueur dans un point de collecte Dastri (enquête réalisée en ligne du 21 août au 21 auprès de 341 utilisateurs d’un autotest de diagnostic VIH).

 "Ces résultats sont encourageants pour toute la filière : les patients sont de plus en plus nombreux à adopter les bons réflexes en utilisant les boîtes Dastri. La participation de tous est essentielle car il s’agit d’un enjeu de santé publique fort. Après près de 5 années de mobilisation et de sensibilisation, il nous appartient de poursuivre et de développer notre action aux côtés des pharmaciens, des médecins et des patients", déclare Laurence Bouret, Déléguée Générale de Dastri.
 Parmi l’échantillon de 3.159 patients en auto-traitement sondés lors de l’enquête, plus de 2.000 ont participé à la consultation relayée par la Fédération Française des Diabétiques. Fait notable, les bonnes pratiques sont plus élevées chez ceux-ci. En effet, 90% d’entre eux adoptent les bonnes pratiques en termes de gestion des déchets de soin perforants : ils les stockent dans un contenant dédié et le rapportent ensuite dans un point de collecte Dastri. De plus, 71% des patients diabétiques interrogés par la Fédération, qui utilisent une boîte, demandent eux-mêmes une boîte lorsqu’ils vont à la pharmacie pour leur traitement.