Déchets et climat : Suez prend des engagements

Le 14/10/2015 à 14:47  
Déchets et climat : Suez prend des engagements
réchauffement climatique Dans le cadre de ses Feuilles de route Développement Durable pour 2008-2012, puis 2012-2016, Suez s'était fixé des objectifs de réduction des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) et de préservation de la ressource en eau. Dans le prolongement des efforts réalisés, et à 2 mois de la COP21, le Groupe annonce 12 nouveaux engagements pour le climat. Ceux-ci visent à : poursuivre les efforts pour diminuer son empreinte carbone ; promouvoir le modèle de l'économie circulaire permettant structurellement de réduire les émissions de GES et de protéger les ressources ; s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l’eau. Chaque année, l’avancée de ces engagements sera évaluée par un tiers indépendant et les résultats rendus publics...

 Concernant son empreinte carbone, Suez s'engage à poursuivre les efforts entrepris en réduisant de -30% les émissions de GES de ses activités d'ici 2030. Dans la continuité de la politique Développement Durable du Groupe, ce nouvel objectif, mesuré au regard du volume de ses émissions directes et indirectes de GES en 2014 (7,8 millions de tonnes d'équivalent CO2), sera principalement atteint par l’équipement de la totalité de ses sites de stockage des déchets en systèmes de collecte, ainsi que par le traitement et la valorisation du biogaz. Suez vise également l’accroissement de la performance énergétique de ses activités, avec notamment l’auto-alimentation des UVED (Unités de Valorisation Energétique des Déchets), l’optimisation du fonctionnement des ouvrages et la réduction de l’intensité carbone du mix énergétique utilisé dans les activités de distribution et traitement de l’eau.

calcin En 2014, la stratégie du Groupe a permis de faire éviter à ses clients 8,9 millions de tonnes d’émissions de GES. Ce nouvel objectif s’appuie sur un renforcement de son offre de valorisation matière et énergétique des déchets. En Belgique par exemple, le site High Five est un concentré de technologies dédiées à la valorisation du verre. Chaque année, 250.000 tonnes y sont triées et traitées afin de produire 4 qualités distinctes, d’après les besoins du marché. La fabrication du calcin issu du recyclage préserve les ressources naturelles minérales, économise l’énergie et limite les émissions de GES de l’industrie verrière. 45.000 tonnes d’équivalent CO2 sont ainsi évitées par an. En France, l’unité de méthanisation des déchets ménagers et des biodéchets Amétyst permet de produire simultanément de l’électricité et de la chaleur grâce à la cogénération du biogaz issu des déchets. Le compost est valorisé en agriculture et les refus de tri comme CSR (Combustible Solide de Récupération). Chaque année, 33.000 tonnes de compost et 23.000 MWh d’énergie sont ainsi produites et 1.800 tonnes de CO2 évitées.

 2ème axe : s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l’eau. A horizon 2035, le stress hydrique, l’une des conséquences principales du dérèglement climatique, touchera 40% de la population mondiale. Or, l’eau, synonyme de développement, renvoie également à des enjeux de santé, d’alimentation et d’agriculture. Suez développe ainsi des solutions pour les collectivités et industriels permettant de multiplier les usages de l’eau, avant rejet dans le milieu naturel. Le Groupe s’engage à multiplier par 3 son offre en eaux alternatives. Parmi les solutions existantes figure le "Reuse" ou la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation agricole, des process industriels ou encore la recharge des nappes phréatiques. Suez s’impose d’ores et déjà comme leader du domaine avec une production de 800 millions de m3 d’eaux usées réutilisées chaque année.

 Dernier "gros" engagement : agir pour la mise en œuvre de modèles climato-responsables. En effet, pour être durables, l’atténuation des émissions de GES et la préservation des ressources doivent s’inscrire dans un nouveau modèle économique, permettant le découplage entre croissance et consommation des ressources. Pour ce faire, Suez plaide pour un prix crédible du carbone. Dans ce sens, le Groupe soutient la Déclaration de la Banque Mondiale "Put a price on carbon" et agit au niveau de l'entreprise en s'engageant à mettre en œuvre un prix fictif interne du carbone en 2016.
 
 
- L’intégralité des engagements de Suez pour le climat -
Atténuer les effets du dérèglement climatique
 - Engagement 1 : Réduire de -30% les émissions de GES sur son périmètre en 2030
 - Engagement 2 : Faire éviter à ses clients 60 millions de tonnes d’émissions de GES d’ici 2020
 - Engagement 3 : Multiplier par 2 les volumes de plastiques recyclés d’ici 2020
 - Engagement 4 : Augmenter de +10% la production d’énergies renouvelables d’ici 2020

S’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l'eau
 - Engagement 5 : Proposer systématiquement à ses clients des plans de résilience aux effets du changement climatique
 - Engagement 6 : Promouvoir les différents usages de l’eau en multipliant par 3 sa capacité de production d’eaux alternatives
 - Engagement 7 : Economiser l’équivalent de la consommation d’eau d’une ville de 2 millions d’habitants d’ici 2020

Constituer des modèles climato-responsables
 - Engagement 8 : Adopter en 2016 un prix interne fictif du carbone
 - Engagement 9 : Se mobiliser pour le renforcement du prix du carbone
 - Engagement 10 : S’engager en faveur de l’économie circulaire
 - Engagement 11 : Contribuer à la sensibilisation des solutions Climat (Grand Palais et Bourget)
 - Engagement 12 : Installer un Comité d’Experts de la Transition Climatique aux bornes de la Direction Générale