Déchets : le CVE de Nantes gagne en efficacité énergétique

Le 27/05/2019 à 16:19  
Déchets : le CVE de Nantes gagne en efficacité énergétique
 CNIM annonce la signature d’un contrat portant sur l’optimisation de l’efficacité énergétique du centre de valorisation énergétique des déchets des villes de Nantes et de Saint-Nazaire...

 Dans le cadre de ce contrat, CNIM fournira la pompe à chaleur à absorption qui contribuera à l’alimentation en eau chaude de Nantes. La livraison de l’ensemble est prévue pour octobre 2019. La puissance ainsi fournie au chauffage urbain de la ville de Nantes atteindra alors les 3,1 MW.

 L'équipementier et ensemblier industriel avait précédemment remporté 2 autres appels d’offres d’importance visant à accroître l’efficacité énergétique d’usines de valorisation des déchets, en France et en Suisse, et à alimenter les réseaux de chauffage urbain avec de l’énergie renouvelable.

 Le premier de ces contrats a été signé avec IWB, l’organisme qui exploite le réseau de chaleur urbain de la ville de Bâle, le plus grand réseau de Suisse. IWB avait lancé un appel d’offres européen afin de rendre son réseau plus performant et plus écologique. CNIM avait proposé une solution consistant en l’installation de 2 pompes à chaleur à absorption permettant de produire 30 MW de chaleur, avec un coefficient de performance de 1,7. Par ailleurs, CNIM avait adapté les dimensions des pompes à chaleur à des contraintes très fortes en termes d’espace et d’accès. La solution de l’industriel français a ainsi été retenue et devrait être livrée dans le courant du deuxième trimestre 2019.

 Le deuxième contrat a été gagné par un consortium mené par CNIM pour améliorer l’efficacité énergétique de l’usine de valorisation énergétique des déchets de Saint-Pantaléon-de-Larche (Nouvelle-Aquitaine). L’objectif est de la connecter au réseau de chauffage urbain en cours de construction dans la ville de Brive-la-Gaillarde. Pour ce faire, CNIM fournira et installera en 2019 un échangeur et une pompe à chaleur fournissant 13 MW au réseau de chaleur. Elle sera alimentée par la vapeur haute pression (15 bars) des chaudières ainsi que par la vapeur basse pression issue de la turbine.