Déchets ou matières : la frontière est mince !

La semaine dernière, l'Office Central de Lutte aux Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP) est intervenue pour la première fois sur le port autonome de Strasbourg. Elle a inspecté cinq conteneurs suite à une déclaration suspecte auprès de la douane. Résultat : deux chargements ont été qualifiés d'exportations illicites de déchets...



Concrètement, « Ils n'ont pas le droit de mettre ça en vrac. Rien n'est trié, conditionné. Ce ne sont pas des pièces revalorisées destinées à la vente, mais bien des déchets. » a expliqué Yves Gusinsky de l'OCLAESP. Du coup, les chargements passent dans la catégorie exportations illicites. En même temps, cela signifie qu'avec un tri et un conditionnement adéquats, ces déchets seraient entrés dans la catégorie de pièces à revaloriser.
L'utilisation de zones compartimentées dans le conteneur, d'emballages spécifiques auraient suffi pour que le chargement soit légal. Comme quoi, de bonnes pratiques peuvent facilement éviter des exportations illégales de déchets, qui, en plus, sont souvent présentées auprès du grand public comme dangereuses au niveau sanitaire alors que dans le cas présent,il s'agissait simplement d'un mélange de pièces provenant de vhu.
