Déchets sauvages : un véritable fléau en forêt

Le 26/04/2017 à 18:19  
Déchets sauvages : un véritable fléau en forêt
 La gendarmerie de Duclair (Seine-Maritime) et l’Office National des Forêts (ONF) se félicitent de la sanction prononcée récemment à l’encontre d’un usager qui a été condamné à verser 1.850 euros au titre de l’indemnisation du préjudice subi par l’ONF pour dépôt illégal de déchets dans un milieu naturel. L’auteur des faits s’était rendu en juillet 2016 dans la forêt du Trait-Maulévrier pour y jeter objets et matériaux divers…

 Certains promeneurs et automobilistes se croient tout permis en forêt et y abandonnent sans hésiter leurs déchets. La piste de l’un d’entre eux a pu être remontée par la gendarmerie de Duclair qui a mené une enquête avec succès après un dépôt de plainte de l’ONF le 1er août 2016. Plusieurs m3 d’objets et matériaux divers avaient été déposés au bord d’une route en forêt domaniale du Trait-Maulévrier.

 Le dossier envoyé au parquet a été traité par une procédure courte et a permis de condamner l’auteur des faits à l’indemnisation du préjudice, c’est-à-dire les frais de ramassage pour 1.850 euros. L’ONF salue cette décision qui marque la volonté de sanctionner les personnes qui abandonnent leurs détritus et encombrants en forêt. Ce geste est d’autant plus intolérable que l’accès des déchèteries est gratuit pour les particuliers.

 Chaque année, des centaines de tonnes de déchets en tous genres sont ramassées dans les massifs forestiers, le long des routes ou dans des zones plus reculées. Ce phénomène coûte très cher à la collectivité et pollue largement la nature. Face à ces incivilités qui augmentent, l’ONF déploie petit à petit de nouvelles méthodes pédagogiques et répressives.

 Des végétaux aux gravats en passant par les appareils ménagers, les produits nocifs ou encore les emballages : des dépôts sauvages illégaux "fleurissent" trop souvent. L’ONF et ses partenaires s’emploient à améliorer la propreté de la forêt, mais chacun peut aussi y contribuer. Il existe un réseau de déchetteries ou d’installations qui traitent ces déchets. Malgré cela, certains professionnels et/ou particuliers n’hésitent pas à s’en débarrasser volontairement dans la nature.

 En rapport avec le sujet, nous vous renvoyons à notre article : Déchets sauvages : le Smitom-Lombric s’engage avec l’ONF.