Déchets toxiques ivoiriens : la machine judiciaire est en route



En novembre dernier, il a déposé une plainte auprès de la Haute Cour de Londres pour négligence (on le serait à moins NDLR) de la société Trafigura dans sa "maniére de gérer l'élimination des déchets toxiques issus de ses activités"... Les victimes, plusieurs milliers dont 10 morts, doivent être indemnisées.
Le dossier étant "empoisonné" tout autant qu'international, les Anglais travailleront de concert avec le cabinet français Sherpa et en liaison avec le cabinet hollandais Van der Goen.
 
Martyn Day confiait en novembre au journal "l'Independent" qu'il est en contact avec les organisations ivoiriennes représentant les victimes, et "qu'elle a été un véritable désastre à grande échelle. Nous tenons Trafigura pleinement responsable pour les morts et les atteintes humaines qui sont survenues après le déversement des déchets. Même si ces évènements ont eu lieu à des milliers de miles de l'Angleterre, il est correct que cette société britannique réponde de ses actions devant un tribunal britannique et que cela soit par une instance nationale qu'elle soit condamnée à indemniser les victimes. Une société britannique devrait agir à Abidjan de la même manière qu'elle le ferait à Abergavenny".
Cette bonne nouvelle augurera-t-elle d'une bonne année ???
| Au mois de novembre, Trafigura a confié à Lord Fraser, ancien ministre écossais, et spécialiste juridique, une enquête indépendante sur les conditions d'affrêtement et de déchargement du Probo Koala. Sinon : "Elle tient à démentir l’information selon laquelle l’entreprise aurait utilisé le Probo Koala pour transporter un chargement illégal de déchets toxiques afin de les « déverser » en Afrique de l’Ouest. L’entreprise a été mise en cause, tenue responsable du décès de dix ivoiriens et accusée d’avoir provoqué des maladies en grand nombre. Trafigura s’inscrit en faux face à ces allégations et encourage la publication dans les plus brefs délais des résultats de toutes les enquêtes diligentées." | 
	
	

