Déchets toxiques : l’Australie a besoin du savoir-faire français

L’Australie ne disposant pas de structures adaptées pour traiter et éliminer les 15 000 tonnes d’hexachlorobenzène en cause (un produit désormais interdit en France et même en Europe depuis plus de trente ans), le groupe chimique australien Orica a sollicité une autorisation dans les règles de l’art, afin de transférer ces déchets vers une unité pouvant réaliser cette mission sans danger. Tredi serait l’opérateur adéquat…


Il sera bon de préciser que ces produits sont interdits en Europe depuis 1981, que l’Australien a fait des demandes préalables, en Allemagne et au Danemark, respectivement en 2007 et 2010 : elles ont essuyé un refus de la part des autorités, notamment en raison d’un virulent NON, émis de la part des associations de défense de l’environnement, dont Greenpeace (notamment en raison des dégâts causés en cas d’accident pendant le transport, mais aussi par crainte de phénomènes de pollution de l'air à cause de l'incinération de ces déchets).

L'Australie est signataire des conventions de Bâle (1989) qui réglemente les transports de déchets dangereux, et de Stockholm (2001) qui vise à éliminer les polluants organiques persistants. Orica indique que sa demande auprès de la France respecte ces deux conventions.
