Déconstruction navale : Galloo a le vent en poupe

Le 18/11/2015 à 20:20  
Déconstruction navale : Galloo a le vent en poupe
Bateau de guerre Le recycleur vient de remporter un joli contrat : sept bateaux de la Marine nationale à démanteler pour en récupérer, ferrailles et métaux, entre autres matières. Si le marché a été notifié à l’entreprise franco-belge en ce début novembre, les coques désarmées quitteront leur rade respective dès lors que les dossiers administratifs seront finalisés : Galloo et le Service de soutien de la Flotte devront en effet remplir un dossier de transfert transfrontalier de déchets qui sera soumis à l’appréciation des autorités françaises et belges, mais également obtenir l’agrément de la Commission Interministérielle des Exportations de Matériels de Guerre…

 Environ 25 000 tonnes : tel est le poids estimé de ce nouveau marché remporté par le spécialiste du recyclage des ferrailles en général et des bateaux en particulier : si la partie administrative se déroule sans encombre, les coques seront rendues disponibles au printemps prochain. Les premiers bateaux désarmés pourront quitter leur rade respective, afin de rallier la Belgique pour être transformés en matières premières recyclées. Quelques mois plus tard, un second départ pourra être organisé pour deux autres navires…

Ces nouvelles missions s’ajoutent aux contrats préalablement remportés : ce n’est en effet pas la première fois que, la Marine nationale confie le démantèlement de ses ex navires de guerre, à Galloo. En septembre 2012, l’ex-escorteur d’escadre Bouvet a quitté Lorient pour Gant ; puis en décembre 2013, l’entreprise de recyclage s’est vue confier la charge de démanteler six coques (13 000 tonnes), qui étaient basées dans un cimetière marin du Finistère (et pour l’un d’entre eux à Toulon)…

Le dernier bateau de ce lot a récemment quitté Landevennec pour rallier la base navale de Brest ; il devrait lever l’ancre, quitter la rade à la fin novembre pour prendre le cap du site de déconstruction navale, lui aussi.