DEEE : indispensables « ferrailloux »...
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Deux ans de travaux auront été nécessaires pour aboutir. Si Christian Brabant avait déjà indiqué en mars dernier, qu’il faudrait bel et bien passer par les entreprises de recyclage travaillant dans les règles de l’art, afin d’avoir toutes les chances d’atteindre les taux de récupération à la date butoir fixée par la directive, la chose est désormais officiellement entendue. Le Directeur général d’Eco-Systèmes et le Président de Federec, Jean-Philippe Carpentier ont signé un pacte. Pas d’allégeance, mais un accord pavé de bon sens qui aura pour objectif de favoriser la progression de la collecte afin de recycler davantage de ces DEEE qui échappent encore à la filière, notamment ceux qui se présentent sous forme d’équipements installés par les artisans chez les particuliers…
Il parait que dans notre pays, chaque habitant achète en moyenne, 22 kilos d’équipements électriques. Plus fort, chaque ménage disposerait d’un stock d’environ 69 kilos de ces équipements, inutilisés, en panne ou HS, oubliés au fond des caves, placards, ou garages…Si une partie de ces gisements est prise en charge dans les filières de collecte et de recyclage, il coule de source qu’une autre partie reste planquée. Le taux de récupération étant de seulement 7 kg, en légère progression puisqu’on flirterait avec les 7,4 kg en 2014, il reste à souquer ferme pour dénicher 14 kilos par an et par habitant, en 2019.En effet, les objectifs fixés par la directive européenne DEEE, du 4 juillet 2012, qui a été transposée par le décret 2014/928 du 19 août dernier. Si le taux de collecte en France sera mesuré à la fin de l’année autour de 35 % des équipements mis sur le marché, il devra atteindre 45 % en 2016 et surtout 65 % en 2019…



D’où l’idée de concrétiser l’existant de manière formelle et d‘aller plus avant.






« Travailler chacun dans son coin n’est que rarement favorable à l’obtention du meilleur résultat possible. Or, le réseau des professionnels membres de Federec est très efficace sur le terrain, puisque nos entreprises sont implantées sur l’ensemble du territoire, ce qui garantit une intervention rapide », explique Jean-Philippe Carpentier, qui profite de l'auditoire pour remercier chaleureusement Jean-Pierre Parisi, qui a beaucoup oeuvré au bénéfice de la réussite de cette entreprise qui n'était pas gagnée d'avance. « L’atteinte des objectifs fixés par la directive ne pouvait passer que par un accord de cet ordre, lequel confirme notre engagement à nous ancrer dans une démarche de qualité avec des certificats et la mise de côté des brebis galeuses », poursuit le Président de Federec qui souligne aussi, que cette « convention est le fruit de la volonté de chacune des parties d’aboutir à un pacte, via lequel chacun est gagnant, tant il est vrai que nous avons uni nos forces pour atteindre les buts que nous nous sommes fixés».
L’éco-organisme est assuré de pouvoir afficher des tonnages supplémentaires, tandis que les récupérateurs et opérateurs de broyage gagnent en professionnalisation (les entreprises signataires seront d'ailleurs mises en valeur sur le site d'Eco-Systèmes), le Président de Federec espérant à haute voix, pour conclure, qu’avec pareil partenariat, on cessera enfin « de nous appeler des ferrailloux »…
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