DEEE : le « high tech » est mis devant ses responsabilités

Le 05/07/2007 à 15:51  

DEEE : le « high tech » est mis devant ses responsabilités

Recyclage Concevoir des joujoux qui séduisent des millions de branchés « high tech » c’est top. Ne pas se poser la question de leur devenir dès lors que l’on sait d’entrée de jeu que celle ci est de courte durée, c’est s’assurer un flop… surtout lorsque Greenpeace est dans les parages…C’est ainsi que Nokia repasse en tête, et que Apple cède sa place de « cancre » à Sony dans le cadre du palmarès 2007 tel qu’établi par l'association écologiste.

Depuis août 2006, Greenpeace classe les quatorze plus « gros » fabricants mondiaux de joujoux électroniques et/ou informatiques en fonction de leur prise en compte du principe de précaution, de l'élimination de substances toxiques dans leurs appareils (mobiles, ordinateurs...) et de leur engagement à reprendre et recycler leurs produits en fin de vie.

Le numéro Un de cette quatrième édition du « Guide pour une high-tech responsable » est Nokia : les téléphones mis en vente par le constructeur finlandais sont en effet exempts de plastique PVC.

Greenpeace fait gagner quatre places à Apple, en récompense pour les efforts entrepris par la firme de Steve Jobs en matière d'élimination des substances toxiques et de reprise et de recyclage des produits en fin de vie; qui pointe désormais à la 10e position et lâche sa position de dernier de la classe.

La Pomme s'est engagée à éliminer le plastique PVC ainsi que les retardateurs de flammes bromés (RFB) de ses produits d'ici fin 2008. Elle entend également recycler d'ici 2012 l'équivalent de 30% de ses ventes effectuées les sept années précédentes contre moins de 10% aujourd'hui.

Dell et Lenovo se partagent la deuxième place ex-aequo, devant Sony Ericsson, Samsung, Motorola, Toshiba, Fujitsu Siemens Computer, Acer, Apple, HP, Panasonic, et LG Electronics, avant-dernier.

Sony arrive pour sa part bon dernier. Le fabricant japonais perd trois places notamment en raison de « son double discours » sur le principe de « responsabilité individuelle du producteur ».

Pour Yannick Vicaire, responsable des campagnes « Toxiques » de Greenpeace, « les fabricants sont désormais véritablement en concurrence les uns avec les autres pour produire des produits plus verts ». Ce qui les incite, estime-t-il, à « mettre en place des circuits de recyclage et rendre des comptes au public »