DEEE : le Smash Boom Bang fait ses 1ers pas en France

Le 16/01/2012 à 19:28  
DEEE : le Smash Boom Bang fait ses 1ers pas en France
Smash Boom bang C’est une première en Auvergne et dans notre pays que de voir le travail de fragmentation assuré par MeWa, via une machine qui réalise des prouesses, le Smash Boom Bang, laquelle a été récemment livrée à la société Environnement Recycling, établie à Montluçon. Le site, considéré comme une usine pilote en Europe, est spécialisé dans le traitement des ordinateurs et du petit électroménager, des écrans ainsi que des tubes cathodiques…

 Cela fait désormais un peu plus de 10 ans que l’entreprise s’est lancée dans le créneau du traitement des appareils électriques en fin de vie ; Pour perdurer et assurer de nouvelles performances afin d’assurer son avenir, elle investit.
Avec la nouvelle installation sur leur site auvergnat, les deux décisionnaires, Jérôme Auclair et Emmanuel Petit voient grand !
Ils sont entrés en effet dans une nouvelle ère du traitement et du recyclage des déchets électriques.
A 720 postes de raccordement les ordinateurs les écrans et les téléviseurs peuvent être analysés quant à leur possibilités de réutilisation.

Pour le traitement des appareils électriques et d’autres petits appareils électroménagers en fin de vie, Environnement Recycling a investi dans la toute dernière génération du Smash Boom Bang de MeWa ; ce qui signifie aussi que l’entreprise a mis en œuvre une première en France…
Le fournisseur allemand a mis au point cette machine spécialement pour les déchets électriques et électroniques de petite et moyenne taille.
La machine est chargée de dégager les composants inclus et les substances de valeur sous une forme la plus entière possible. Tout travail manuel complexe de pré broyage devient alors en grande partie inutile, nous explique Piet Gilbos, que nous avons rencontré lors du dernier salon Pollutec.

Des pales dans le tambour, pour donner le ton…
Le matériel en question avale les ordinateurs, les imprimantes, les chaînes Hi Fi, les téléphones portables, les machines à café ou les aspirateurs, à l’intérieur d’un tambour qui tourne lentement.
« Des pales montées sur un arbre à l’intérieur de la cuve projettent la matière contre les parois du tambour. L’effet se répète plusieurs fois avec pour résultat de briser les habillages en plastique et de dégager simultanément les moteurs électriques, les cartes de circuits imprimés, les connecteurs, les bobines en cuivre ou les piles sans les endommager », poursuit le représentant commercial de l’entreprise

De la sorte, les différents composants quittent la machine en entier… ; les pièces en plastique sortent du process sans être trop morcelées…
« Le Smash Boom Bang peut ainsi traiter quelque 12 500 tonnes de déchets en matières par an et par équipe. La machine se démarque, selon son concepteur, par une usure particulièrement faible et de très faibles coûts d’exploitation…

La matière est ensuite triée à la machine et manuellement pour finalement être rendue disponible à la vente, avec mis de côté les déchets de classe 1. Les faibles teneurs en fines générées lors d’un traitement par le du Smash Boom Bang sont collectées à l’aide d’un système d’aspiration servant simultanément de protection antidéflagrante », poursuit l’interlocuteur.

Seule une plate forme de tri manuel à quatre postes de travail, est montée en amont de la machine. C’est à ce stade que les cartouches de toner et les sachets d’aspirateur sont extraits des appareils, et d’une manière générale tous ce qui est indésirable, mais aussi tout ce qui est extractible par les opérateurs et qui a de la valeur comme les câbles.

Seuls les tubes cathodiques sont extraits séparément dans le cadre d’un procédé spécifique : Environnement Recycling nettoie, broie, et pulvérise les composants pour fabriquer des granulés de verre calibrés et recyclables.

Au Smash Boom Bang, l’entreprise auvergnate a ajouté une cisaille rotative, un granulator afin de mettre ben oeuvre trois différents systèmes de broyage, touts signés MeWa. Etablie sur un site de 45 000 m², l’unité de recyclage peut aujourd’hui traiter 65000 tonnes de DEEE par an. C’est sans compter les 92 emplois créés par les deux hommes à l’origine du projet et originaires de l’Auvergne…