C’est une première en France que de mettre sur pied une déchetterie virtuelle, pour se débarrasser physiquement de ses déchets, en l’occurrence des DEEE. Aux manettes, EcoLogic qui innove avec la mise en œuvre d’un projet aujourd'hui quasi abouti. La cible ? Les Pro, ceux qui n’ont pas le temps, qui génèrent du déchet mais pas en quantité suffisante, qui ne peuvent aller en déchetterie classique et qui souhaitent être dans les « clous »… Parce qu’il faut savoir que la réglementation va bientôt changer et qu’il sera bon d’avoir pris le train à temps…
Pour dresser rapidement le portrait de l’éco-organisme, on dira « qu’Ecologic rassemble aujourd’hui 1 000 producteurs adhérents (metteurs sur le marché) qui ont mis sur le marché 235 000, 1 000 déchèteries, 1 500 points en distribution (essentiellement enseignes de bricolage, 100 prestataires opérationnels couvrant l’ensemble du territoire français.EcoLogic a mis au service des utilisateurs, un outil informatique dédié de suivi des déchets en "temps réel", de même qu’une procédure d’audits systématiques sur la base d’un cahier des charges exigeant », explique en préambule le président, René-Louis Perrier.
415 000 tonnes de DEEE ménagers ont été collectées en 2010 ; on en escomptait 450 000 cette année sur un million de tonnes à collecter. Mais c’est sans compter les vols en déchetteries …
Pour l’heure, on est en mesure de valoriser 80% des produits entrants, soit : 43% de ferrailles, 8 % de cuivre et aluminium, 12% de plastiques et 15% de verre (tubes cathodiques). On transforme 8% du tout en énergie, tandis que le déchet ultime représente 14%
Des challenges demeurent, précise René-Louis Perrier : « la valorisation des plastiques doit être améliorée, tandis que les métaux très rares échappent encore à notre dispositif ».
Pour faire court, le texte du 13 août 2005 envisage deux situations : les EEE professionnels historiques et les EEE nouveaux. Dans un cas, aux détenteurs de faire procéder à l’enlèvement et au traitement des D3E professionnels, dans l’autre, aux producteurs d’organiser et de financer individuellement l’enlèvement et le traitement des D3E professionnels. Ce qui suscite deux remarques :
Les DEEE Pro ne s’appuient pas sur une organisation collective. Les producteurs se sont organisés individuellement.
Ce qui nécessite à la fois un tri par marque et par date de mise sur le marché.
Les pouvoirs publics proposent d’agréer des solutions collectives d’ici la fin de l’année :
Pour définir le référentiel commun de la REP DEEE pro
Pour faciliter le geste de tri des utilisateurs professionnels
Pour créer un système efficace pour l’environnement et contrôlable par les pouvoirs publics
Par ailleurs, afin de mieux contrôler les filières individuelles, il introduisent la notion de « systèmes individuels attestés » pour les DEEE professionnels.
Le décor étant planté et les dés quasi jetés, EcoLogic décide d’anticiper et d'accompagner cette mutation, avec un outil web, e-dechet.com. Et là, force est de constater que l’éco-organisme Ecologic se distingue puisqu'il lance de nouveaux services professionnels, entièrement pensés pour aider les entreprises et les administrations à gérer la fin de vie de leurs équipements électriques et électroniques ainsi que d’autres déchets usuels. Pour ce faire, au travers de sa marque Ecologic pro, il propose un portail web innovant qui offre enfin une vraie solution opérationnelle pour les détenteurs professionnels. La mise en route de ce service web est complétée par le lancement de la D3Easy Box, solution simple et concrète pour récupérer les D3E professionnels.
Concrètement, il s’agit donc d’un outil web dédié, spécifiquement d'une déchèterie virtuelle qui facilite le geste de tri et qui permet la mise en oeuvre de services à valeur ajoutée, qui propose une collecte « multi-flux » permettant de réduire les impacts et coûts de transport. Cette nouvelle façon de faire, favorise la massification pour mieux valoriser et offre une garantie de conformité aux exigences réglementaires. I va de soi que lorsque le déchet a été enlevé auprès de l'entrepise demandeuse, qu'il a été traité, le client reçoit un suivi et reporting administratif complet dans les 60 jours maximum.
Et Ludovic Degand, directeur du développement, d'insister sur la pertinence de ce nouvel outil, qui fait véritablement entrer le traitement des DEEE professionnels dans le XXIème siècle! « Il faut faire bouger les choses avec le client! On a organisé une concertation, avec les grands comptes, avec les constructeurs et leurs grossistes et réseaux de distribution… Plus de 300 rencontres ont eu lieu en 10 mois… de façon à satisfaire le plus grand nombre en répondant à des attentes effectives, à savoir un guichet unique agréé ».
Deux études de cas sont possibles :
Dans la première, la fin de vie est prise en compte dés l’achat de l’équipement, ce qui suggère une demande d’information, l’introduction dans les contrats d'achats ou dans les marchés publics des clauses sur la reprise et le traitement gratuits des équipements professionnels une fois usagés et bien évidemment l’évaluation les dispositifs de reprise et de traitement proposés au regard de ses propres besoins d'utilisateurs professionnels.
Dans la seconde, on parle de solution opérationnelle, à savoir une fourniture de données à la suite de quoi, une solution possible. Soit, l’interlocuteur unique, à savoir EcoLogic, avec la D3Easy Box, un service tout compris (contenant, collecte, traitement) qui aidera à récupérer du tout venant, c'est à dire du DEEE non trié ou bien, des DEEE par famille de produits.
« La solution que nous avons retenue est le guichet unique, le conseil et le service sur mesure, confirme Romuald Ribault, directeur marketing : on assiste en effet à des changements comportementaux avec en face, peu de solution opérationnelles à proposer, et en sus, une grande diversité au niveau de la taille des entreprises potentiellement concernées (PME, grands comptes, plus petites entreprises, collectivités…) ».
3 cheminements intellectuels sont proposés via la déchetterie virtuelle, aux détenteurs de DEEE : l’enlèvement en vrac, pour gagner du temps ; l’enlèvement en détail, pour optimiser les coûts ; l’enlèvement par marque, avec une prise en charge par le producteur…
Dans chaque cas, on entre quelques données, et on obtient un devis en ligne. Une fois la procédure terminée, on prend contact dans les 48 heures, on enlève dans les 8 jours, on traite les produits dans les 30 jours et on obtient le reporting dans les 60 jours…. Traçabilité oblige…
Le tout, en trois clics …
« La philosophie à retenir est que : plus on trie, moins on paie! », conclut René-Louis Perrier.
Alors, à vos claviers!!!!