Démolition : La répartition des appro est quasiment achevée



Tout n’était pas encore bouclé, fin mars, s’agissant des contrats d’approvisionnements en véhicules.


On notera au passage que SA Sera et Careco ont choisi de s’unir dans le cadre d’un protocole d’accord afin de répondre aux exigences de cet appel d’offres. Dans les faits, cette association entre les deux entités coule de source dans la mesure où de nombreux actionnaires de SA Sera sont des actionnaires de Careco et bien souvent d’anciens membres du Sihva, précurseur de la gestion distribution dans les années 80. Lors de la création de Caréco, il avait même été envisagé que SA Sera s’inscrive dans le tour de table, option qui, finalement, n’avait pas été retenue afin de garantir l’indépendance du gestionnaire.
Tout cela pour dire que leur complémentarité et leurs convergences d’intérêts sont évidentes. De fait, le contrat restera signé par SA Sera, avec la possibilité en fonction des impératifs de terrain, de recourir à des entreprises extérieures.


Il semble en effet qu’on tente de passer des conventions d’enlèvements en direct avec les entreprises. Traditionnellement discrets, les assureurs le sont d’autant plus qu’il ne s’agit pas de lâcher la proie pour l’ombre, c'est-à-dire éviter de se mettre en rupture avec les enleveurs d’aujourd’hui, au regard d’options nouvelles qui n’ont pas encore fait leurs preuves.
Il reste que enleveurs et démolisseurs devraient être amenés à affiner leur stratégie.



Lors de cette réunion, certains ont estimé que si la démolition française est en avance par rapport à ses voisins, elle ne doit pas avoir à payer deux fois : par les investissements que les entreprises réalisent d’une part, et une seconde fois pour des véhicules payés au même prix que dans les pays où traçabilité et environnement sont loin d’être effectifs …
