Des déchets toxicos en Ile-de-France…
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La police démantèle un réseau mafieux d’enfouissement de déchets, ce qui remet la famille Hornec, considérée comme l’un des piliers du grand banditisme parisien, sous les feux des projecteurs. Mario et Jean-Claude Hornec, deux frères, ont en effet été condamnés en mai 2010, respectivement à six et sept ans de prison par la cour d’appel de Paris dans une affaire de trafic de cocaïne. Pas de cocaïne, cette fois, mais de l’enfouissement illégal de déchets toxiques, non pas en Italie, que nenni, mais non loin de Paris… Jean-Claude Hornec, visiblement remis en liberté, et son fils Loune sont de la partie...
C’est l’histoire de déchets toxiques et dangereux enfouis de manière illégale, dans des terres agricoles en Ile-de-France par des figures du grand banditisme : elle implique des cadors du milieu, à savoir le clan Hornec.

Les malfaiteurs s'adressaient à des entreprises de BTP, celles-ci étant assujetties à l’obligation de faire décontaminer leurs déchets dangereux. A prix cassé, les sbires proposaient de s'en charger, enfouissaient ces résidus sans décontamination aucune, en toute illégalité, sur des terres agricoles de la Plaine de France, à l'Est de Paris.
Au passage, des agriculteurs étaient menacés, ou pire, piégés par des prêts consentis à des taux très élevés, forcés en contrepartie de laisser les malfaiteurs exploiter leurs terres afin d'y enfouir leurs cochonneries. La société recyclage de déchets, RTR groupe Environnement, censée collecter et traiter des déchets pour en faire du remblai, aurait, sans autre forme de procès déversé des dizaines de camions de déchets dans des bas-côtés de la Francilienne, à hauteur de Villeparisis.

De plus, l'enquête, menée par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a pu mettre au jour des abus de biens sociaux, la société RTE ayant employé des proches de la famille Hornec, leur fournissant une couverture et un salaire sans contrepartie. La société «louait aussi des voitures de sport, qui étaient utilisées par les Hornec», a précisé une source proche de l’enquête, sans compter que ladite entreprise aurait mis à disposition, des chambres dans des palaces dont les suspects (et les personnes potentiellement impliquées) auraient largement profité... On évique aussi de réglements de coquettes notes dans des cercles de jeu...
