Des nouvelles du Grenelle (II)


Ce texte sera examiné au Sénat et en séance publique, courant septembre au Sénat…

Le texte comprend les titres I (bâtiment et urbanisme), II (transports), III (énergie et climat), IV (biodiversité), V (risques, santé, déchets), VI (gouvernance) et VII (dispositions complémentaires).
Sur le titre I (bâtiment et urbanisme), la commission a renforcé sensiblement les outils des schémas de cohérence territoriale (SCOT) en matière d'aménagement commercial, contribuant ainsi à une meilleure intégration entre urbanisme et urbanisme commercial.

Sur le titre V (risques, santé, déchets), la commission a intégré les publicités et les enseignes lumineuses au dispositif législatif encadrant les «pollutions lumineuses».
Concernant les ondes électromagnétiques, la commission a relevé de 12 à 14 ans le seuil d'interdiction de la publicité en matière de téléphonie mobile à destination des enfants, a prévu un meilleur suivi des travailleurs amenés à utiliser quotidiennement des téléphones portables, a interdit l'utilisation par un élève du téléphone portable dans les écoles maternelles et élémentaires ainsi que dans les collèges.


Sur le titre VI (gouvernance), la commission a précisé le contenu du «cadrage préalable», qui permettra au maître d'ouvrage de connaître très en amont les caractéristiques environnementales essentielles d'un territoire avant de lancer son projet. En outre, elle a donné la possibilité au maître d'ouvrage d'organiser une réunion de concertation sur ce document avec toutes les parties prenantes locales intéressées autour de ce document.
La commission a prévu l'obligation pour certains maîtres d'ouvrage, dont la liste sera fixée par décret simple, de diffuser sur Internet des dossiers d'enquête publique "enrichis" qui comprendront, entre autres, le résumé non technique de l'étude d'impact.


La commission a aussi souhaité renforcer la normalisation et la standardisation des informations à destination du consommateur en matière d'affichage environnemental des produits pour en finir avec les allégations trompeuses.
La commission a, enfin, limité l'obligation de réaliser un rapport de développement durable aux communes et à leurs groupements de plus de 50 000 habitants.
Les sénateurs ont aussi élargi la Commission nationale du débat public (CNDP) aux chambres consulaires, qui se verront également autorisées, avec les associations de consommateurs et d'usagers, à participer aux instances de suivi des mesures destinées à compenser les effets négatifs des projets d'infrastructures linéaires sur l'environnement.
