Directive piles et accumulateurs : les recycleurs veulent faire entendre leurs voix


En ce qui concerne la présence de métaux lourds, selon des analyses représentatives réalisées par les recycleurs sur les batteries en fin de vie le taux moyen de mercure serait significativement supérieur aux 5 ppm, niveau maximum fixé par la Directive européenne de 1999. Cela s'expliquerait aussi par le niveau des importations en Asie. De plus, l'abandon de marquage sur les batteries a rendu impossible le tri. Dans ces conditions, EBRA demande que les batteries en fin de vie ne puissent être traitées que dans des installations dédiées, sauf s'il est prouvé qu'il n'y a pas d'impact sur l'environnement et de risques sanitaires. Elle déclare aussi qu'elle est favorable à la réutilisation des métaux lourds (cadmium, plomb, mercure) afin de contribuer à la préservation des ressources naturelles.
A propos du recyclage, EBRA souhaite participer à l'élaboration du document européen BREF afin de contribuer à la définition des meilleures techniques actuelles de recyclage. Elle salue la proposition du Parlement européen d'introduire des schémas de certification environnementale.
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Au mois de mars, les industriels ont fait des propositions dans le cadre de l'avancement de la Directive Piles et Accumulateurs : |


reconnaissance et importance du rôle des distributeurs dans le schéma de collecte
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