Du biocarburant à partir de déchets graisseux : il fallait y penser !!!



Le Grand Ouest concentre à lui seul 50% de l’industrie agro-alimentaire française.
Grâce aux travaux de recherche réalisés par l’Ecole des Mines de Nantes, il est maintenant possible de faire tourner avec de légères modifications des moteurs diesel stationnaires à partir de graisses animales et des moteurs à gaz légèrement modifiés à partir des déchets carbonés.
Ces trois années de recherche sur cette thématique sont d’ores et déjà valorisées par le dépôt d’un brevet « combustible liquide et procédé de production d’un tel combustible ».

Le bilan environnemental de ces biocarburants est indéniable : les émissions nocives sont réduites de 80% par rapport à un carburant usuel utilisé pour un moteur diesel classique.
Ce procédé réduit le coût de traitement des déchets et celui de la facture énergétique. Il doit par ailleurs permettre aux entreprises de produire elles-mêmes leur énergie avec un système de cogénération.

Elle proposerait aux entreprises et aux collectivités un ensemble de services pour optimiser le traitement des déchets organiques et leur consommation d’énergie.
Grâce à Atlantpole, qui appuie la création d'entreprises innovantes, les deux ingénieurs envisagent de conclure un partenariat avec les équipementiers producteurs d’installations de cogénération. Dans un premier temps l’incubation est prévue à l’Ecole des Mines de Nantes.
Les perspectives de développement sont importantes dans la mesure où le marché des gazogènes est (par exemple) en pleine expansion en Inde et en Chine…

