
Qu'on se le dise : le Gouvernement a annoncé une feuille de route dédiée à l'économie circulaire pour le printemps 2018, plus précisément mars. Elle devrait permettre d'atteindre 2 objectifs phares énoncés dans le programme d’Emmanuel Macron : une diminution de moitié des quantités de déchets mises en décharge et le recyclage de 100% des plastiques d’ici à 2025. Pour tenir ces engagements, Nicolas Hulot (Ministre de la Transition écologique et solidaire) et Brune Poirson (Secrétaire d'Etat auprès du Ministre) sont sur le pont depuis l'automne dernier. "Les défis sont immenses", soulignent-ils. On veut bien les croire...




Consommation et production durables.
Instruments économiques, fiscalité et financements.
En complément, une mission sur l'avenir des filières à Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) a été confiée à Jacques Vernier, Spécialiste de l'environnement et actuellement Président du Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT). Nicolas Hulot et Brune Poirson ont également présenté le groupe des "ambassadeurs" de l'économie circulaire. "Ces ambassadeurs seront, pendant l'élaboration de la feuille de route et au-delà, des porte-paroles et des relais stratégiques de cette nouvelle économie", précisent-ils.



Production durable : limiter l’impact environnemental des produits.
Mobilisation des acteurs : mettre en œuvre des leviers d’action en transverse.
Cadre financier : quels soutiens et incitations financiers pour favoriser la transition vers l'économie circulaire ? 


La simplification de l’accès au tri dans les espaces publics, dans les entreprises et les administrations.
La mise à disposition par les collectivités de bacs de compost individuel ou collectif.
L'éducation et la sensibilisation du jeune public aux bons gestes du quotidien.
Le développement du "doggy bag" (un terme anglais qui désigne l'emballage dans lequel le client d'un restaurant peut emporter les restes de son repas, ce qui permet de réduire les déchets et le gaspillage alimentaires).
L'association d’informations dans l’étiquetage portant à la fois sur la durée d’usage des produits, sur leurs principaux impacts environnementaux et sur leur origine (traçabilité).
La création de réseaux de réparateurs de proximité afin de lutter contre l’obsolescence programmée.
La clarification et la dématérialisation des règles d’étiquetage des produits.
La taxation des produits à faible durée de vie, non recyclables ou suremballés.
Ces idées citoyennes et les travaux en ateliers ont ainsi fourni la matière à l’élaboration de la première trame de la feuille de route pour l’économie circulaire, soumise à une nouvelle consultation publique du 15 janvier au 2 février 2018. A noter : toutes les contributions restent en ligne jusqu’à la publication de la feuille de route, prévue pour mars prochain ; on peut les retrouver ici.


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