Economie circulaire : pourquoi pas un abattement fiscal pour l'occasion?

Le 11/11/2019 à 20:00  

Economie circulaire : pourquoi pas un abattement fiscal pour l'occasion?

La bonne idée? Favoriser l'économie circulaire en réduisant la fiscalité sur les articles d'occasion est une piste proposée par Leboncoin et la Camif qui avancent l'idée de mettre en place un abattement de l’impôt sur le revenu de l'ordre de 15% pour l'ensemble de cesc acquisitions, qu'il s'agisse de vêtements ou de mobiliers...
 Produits d'occasion ou éco-conçus devraient bénéficier d’un abattement fiscal : telle est l'idée défendue par Antoine Jouteau et Emery Jacquillat, responsables du site Leboncoin et la Camif, qui militent en faveur d’une fiscalité spécifique, pour favoriser le développement de l’économie circulaire. Dans les faits, cela pourrait se décliner sous la forme d'un crédit d’impôt de l'ordre de 15%, au bénéfice des contribuables  favorisant l'achat de produits de seconde main, le tout dans une limite de 3 000 €/an, ce qui correspondrait à l’équivalent de 20 000 € achetés.

Si les véhicules seraient exclus du dispositif, il s'appliquerait aux vêtements, mais aussi à tout ce qui touche au mobilier, qu'ils soient d'occasion ou neufs MAIS éco-conçus.  D'entrée, de nombreuses ONG se sont déclarées favorables à l'idée d'autant que les deux militants d'une économie plus responsable, proposent en parallèle, l'instauration d'une taxe sur les plastiques qui ne bénéficieraient pas d'un recyclage effectif, tout en compensant le manque à gagner pour l'Etat, en raison de la création de ce nouveau crédit d'impôt.

Ce dispositif, s'il voyait le jour, bénéficierait à Leboncoin qui s'est taillé une belle part de marché sur les ventes d’occasion, tout autant qu"à la Camif qui vend beaucoup de meubles fabriqués en France. Selon les deux promoteurs de l'idée, les 15% pourraient tout aussi bien s’appliquer aux réparateurs agréés par les éco-organismes, étant entendu que pareille meusre pourrait sans conteste intégrer le projet de loi "anti-gaspillage et pour une économie circulaire" portée par la secrétaire d’Etat Brune Poirson. De fait, cette proposition n'est pas sans intérêts : non seulement elle favorise le pouvoir d'achat, limite les déchets, favorise le développement par de nouvelles habitudes, de l'économie circulaire, tout en créant et/ou maintenant des emplois dans le secteur de la répération.
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