
A la demande du ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer et de la secrétaire d'Etat à l'écologie, le Commissariat général au développement durable (CGDD) a rendu public au mois de mars dernier le rapport final d'analyse des 18 filières industrielles stratégiques de l'"économie verte". Il identifie pour chacune d'entre elles des objectifs de développement à moyen et long termes et des priorités d'action...


Plusieurs points faibles sont cités :
- L'insuffisance de solutions de tri et d'automatisation
- Une filière de recyclage des métaux stratégiques faible
- Un recyclage pas assez performant des matériaux plastiques
- Une performance de recyclage des vhu inférieure aux objectifs européens
- Un taux de recyclage des déchets du BTP de 67% en dessous des meilleures performances européennes qui dépassent 80%.
- Une insuffisance de normalisation et de certification de la qualité des matières premières secondaires. Manque de moyens consacrés à la recherche fondamentale
Pourtant, les perpectives de croissance de ces métiers sont importantes. Avec l'objectif de faire de l'économie française une économie du recyclage, il va falloir développer de nouvelles technologies notamment sur le marché des techniques de tri.

" Les entreprises françaises doivent continuer à proposer des activités de service de qualité (collecte, tri, récupération), mais elles doivent également maîtriser les procédés industriels de production de matières secondaires et leur utilisation par des industries de base qui les recyclent pour fabriquer des produits neufs. Il est également nécessaire de prendre en compte le réemploi - sous la forme d’opérations de collecte, de contrôle, de nettoyage et de réparation des déchets afin qu'ils soient réutilisés - comme une segment d’activité à part entière contribuant à une économie verte. Le potentiel de développement de cette activité et les perspectives de création d'emplois non délocalisables qui leur sont associés sont importants et intégrer les produits ressourcés." Il faut aussi renforcer la valorisation énergétique des déchets sur les gisements ne permettant pas une valorisation plus efficace. Et, il convient de soutenir la recherche fondamentale. A cet égard un programme de recherche et d’industrialisation sur les " centres de tri du futur " est mentionner

