Emballages : Carrefour s’engage

Le 02/06/2018 à 9:51  

Emballages :  Carrefour s’engage

Linéaire de supermarché « 100% d'emballages recyclables, réutilisables, ou compostables », telle est la nouvelle devise du distributeur bien connu ; à savoir si les géants de l'agroalimentaire et leurs compères fournisseurs d'emballages, suivront le chemin proposé, en tout cas annoncé par Carrefour, qui indique souhaiter lancer un plan pour réinventer les emballages et abandonner le jetable, du moins pour les produits à la marque de l’enseigne, d'ici 2025.

 Créer une nouvelle économie des emballages et éradiquer les déchets plastiques est un défi de taille qui requiert une réponse collective. En cohérence avec la Feuille de Route sur l’Economie Circulaire, Carrefour déclare soutenir la création d’un Pacte National sur les plastiques pour une économie 100 % circulaire des emballages en France. Cette mutation suppose de repenser les choses (on ne s'en plaindra pas) et nécessairement de réduire le recours aux emballages et produits plastiques à usage unique, tout en et systématisant le recyclage.

Pour démarrer cette vaste opération, l'enseigne commencereait par supprimer les emballages plastiques non recyclables des fruits et légumes BIO, arrêter la commercialisation des pailles en plastique dès la fin de l’année et substituer progressivement les pailles plastiques des briquettes de jus.
En complément, elle annonce s’engager pour que l’ensemble des emballages de ses produits soient recyclables en commençant par les produits Carrefour BIO, et ce, dès 2020. En conséquence, les barquettes en polystyrène, utilisées en boucherie, poissonnerie et fromagerie seraient remplacées par un emballage plus facilement recyclable (le polystyrène est recyclable en lui-même ; ce sont les tonnages à massifier qui posent problème).

Ce qui est très intéressant dans cette démarche, si elle débouche dans les délais annoncés, concerne les matières recyclées : dès 2022, Carrefour intégrerait 50% de plastiques recyclés dans ses bouteilles de jus et de soda, et 50% dans ses bouteilles d’eau. Reste à savoir si ses partenaires, industries agroalimentaires et producteurs d'emballages divers seront prêts, ou pas, à emboiter ce pas...