Emballages plastiques : Nestlé vise les 100% recyclables
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D'ici 2025, les emballages du poids lourd de l'industrie agroalimentaire devront être 100% recyclables ou réutilisables. A l'heure où le Gouvernement finalise sa feuille de route sur l'économie circulaire, cette information délivrée par le groupe ne saurait passer inaperçue. Effet d'annonce ou volonté manifeste de proposer autre chose, pour l'heure on ne saurait le dire. Toujours est-il que si la stratégie suit ce qui vient d'être affirmé, ce sera promoteur d'une collecte plus homogène qualitativement parlant (pour autant que le tri s'intensifie chez les habitants), et pour l'industrie du recyclage, un Plus, puisqu'elle bénéficierait ainsi dans ses installations, de tonnages supplémentaires ne posant guère de difficultés...
L'objectif annoncé est le zéro emballage, dont ceux en matières plastiques, mis en décharge ou devenant déchets comprendre "non recyclables" : le groupe agroalimentaire semble ainis enclin à prendre le taureau par les cornes, notamment en France où le gouvernement ambitionne de diviser par deux le nombre de déchets "jetés". « Les déchets plastiques sont associés à la durabilité, l'un des problèmes les plus importants auxquels le monde est confronté aujourd’hui, ce qui nécessite une approche collective. Nous nous donc sommes engagés à trouver des solutions pour réduire, réutiliser et recycler, expose le PDG de Nestlé, Mark Schneider : notre ambition est donc de réaliser des emballages 100% recyclables ou réutilisables d’ici 2025 ».







Ce n'est pas de cette manière que l'on réduit le plastique à usage unique ; la plus grosse entreprise de l'industrie alimentaire dans le monde applique des normes incroyablement basses, a immédiatement réagi Greenpeace, qui estime que Nestlé devrait se concentrer davantage sur la réduction et, à terme, l'élimination progressive du plastique jetable.
Il sera en tout état de cause intéressant de suivre la démarche industrielle qui sera mise en oeuvre pour l'obtention de cet objectif ambitieux : des projets concrets sont-ils déjà dans les cartons? Va-t-on booster la R&D? Va-t-on travailler en collaboration avec l'éco-organisme dédié et/ou les entreprises dédiées au recyclage des matières, pour mettre au point, puis en marché, des matériaux "qui vont bien", c'est à dire compatibles avec les objectifs à atteindre ? Autant de questions qui pour l'heure restent en suspens, mais sans doute pas pour très longtemps : 2025, c'est presque demain...
