Emballages plastiques souples : cap sur une meilleure recyclabilité

Le 03/10/2019 à 15:25  
Emballages plastiques souples : cap sur une meilleure recyclabilité
 Le Cotrep (Centre de ressources et d’expertise sur la recyclabilité des emballages ménagers en plastiques en France), qui réunit Citeo, Elipso et Valorplast, a signé une convention avec le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites (IPC) pour améliorer la recyclabilité des emballages en plastique souple, une ligne de test pour accompagner l’éco-conception...

 Les emballages souples en plastique représentent 1/4 des emballages plastiques ménagers mis sur le marché, soit environ 280.000 tonnes :
 120.000 tonnes sont en PE (polyéthylène) : les films plastiques étirables, les plastiques entourant les bouteilles d’eau, les légumes surgelés, et les sacs de caisse par exemple ;
 160.000 tonnes sont constituées de plusieurs composants et/ou d’autres types de résines plastiques, comme le PP (polypropylène). Ils emballent les barres de céréales, la nourriture pour animaux ou encore les chips.

 24 millions de Français peuvent déjà trier ces emballages. Avec la généralisation de l’extension des consignes de tri sur tout le territoire, les volumes vont augmenter. Si les emballages souples en PE (polyéthylène) sont de plus en plus recyclés à travers une filière bien définie, les emballages en plastiques souples composés de différents matériaux (PP, PET, etc.) ne bénéficient pas encore de solutions de recyclage.

 Citeo, Elipso et Valorplast, à travers leur objectif commun de trouver des solutions de valorisation pour 100% des emballages, s’engagent à développer une filière pérenne en France pour les emballages souples. Premier chantier : l’éco-conception et l’amélioration de la recyclabilité. C’est le sens du partenariat signé avec le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites.

 L’utilisation de matériaux hors PE, l’association de plastiques différents (ex. : PET et PE), la présence d’une couche métallique ou de colles peuvent perturber le recyclage de ces emballages. La coopération engagée avec IPC vise à évaluer l’impact de ces différents choix de conception afin d’aider les entreprises à mettre sur le marché des emballages recyclables.
 Une ligne de recyclage test de petite capacité sera mise en place à Oyonnax (Ain) et à Alençon (Orne). Sur la base d’un protocole établi avec les deux recycleurs français d’emballages souples Barbier et Machaon, elle reproduira les étapes du recyclage (broyage, lavage...) pour tester et étudier le comportement de ces emballages chez les recycleurs. Doté d’un budget de 400.000 euros, le projet vient de démarrer et se déroulera sur 24 mois.