Emmaüs Artois devant la Justice pour infractions relatives au traitement des déchets



Par la suite, les interventions et les constatations des policiers se sont multipliées en 1997 et 1998 et les inspecteurs de la DRIRE ont établis des rapports constatant la présence des fumées, demandant la mise en conformité de l'installation. Les activités de brûlage n'ont pas cessé, et elles ont continué au sein d'un hangar. Du coup, la question de l'atteinte à la santé notamment des compagnons a été posée par la représentante mme Coubertin de l'association des riverains « Le brûlage a ensuite eu lieu dans un hangar, c’est-à-dire en milieu confiné. La fumée continuait de s’échapper et en plus, les compagnons étaient dans un lieu confiné. Ces personnes assurées, semble-t-il, d’une réinsertion sont-elles obligées de respirer elles aussi des fumées toxiques ? »
Finalement, c'est suite à un nouveau rapport de la DRIRE sur l’absence de conformité de l’installation que la mise en examen du président d’Emmaüs Artois assortie d’un placement sous contrôle judiciaire a été décidée.
