Environnement : Apple, un fruit presque vert...

Le 29/01/2008 à 12:25  

Environnement : Apple, un fruit presque vert...
logo Apple Avec son nouveau "MacBook Air", la célèbre firme de Steve Jobs fait enfin ses premiers pas vers l'éco-conception. Ce portable, sans traces de mercure ni d'arsenic, va au-delà des exigences de la réglementation européenne RoHS (Restriction des substances dangereuses) qui permet, sous régime d'exemption, certains usages de ces toxiques. Apple place ainsi la barre plus haute pour les industries concurrentes...

L'absence de retardateurs de flamme bromés (RFB) et de PVC, un plastique chloré, dans le câblage de la carte mère constitue également une grande avancée même si ce n'est pas une première car Sony l'a déjà réalisé sur plusieurs modèles de sa gamme d'ordinateurs portables, Vaio.

"Apple est sur la bonne voie. Elle doit maintenant généraliser cette nouvelle démarche d'éco-conception à tous ses produits, qu'ils soient anciens ou nouveaux", a déclaré Yannick Vicaire, chargé de campagne Toxiques à Greenpeace. "Cette avancée récompense les fans d'Apple et les cyberactivistes engagés dans la campagne 'Green My Apple'. Ensemble, nous faisons progresser cette entreprise afin qu'elle devienne plus écoresponsable. Le "couac" de l'iphone [voir notre article], une innovation loin de toute préoccupation écologique, prouve que nous devons maintenir notre pression et continuer à motiver Steve Jobs dans cette voie. Le MacBook Air n'est pas encore complètement exempt de substances chimiques nocives, mais Apple se place aujourd'hui en position de doubler ses concurrents en matière de conception écologique" conclut M. Vicaire.

En mai dernier, suite aux demandes de 50 000 cyberactivistes, Steve Jobs avait répondu qu'Apple allait se mettre au vert et éliminer d'ici fin 2008 l'ensemble des usages de RFB (dont certains sont déjà réglementés par RoHS) et de PVC, des substances nuisibles à l'environnement et à la santé publique ainsi qu'au recyclage. Néanmoins, pour que la Pomme devienne un leader écologique, il lui restera à endosser le principe de responsabilité individuelle du producteur, garantissant qu'elle prend en charge le devenir des déchets issus de ses produits.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'ancien site de la campagne de Greenpeace "Green My Apple".