
Y’en a qui n’ont vraiment pas les pieds sur terre tout de même! Des grands nom comme Arcelor Mittal ou Total Petrochemicals France, sont trainés dans la boue en raison de centaines de m3 de déchets oubliés ici et de centaines de tonnes de résidus démlaissés par là… Est–ce vraiment raisonnable ? Ne savez-vous pas qu’il est toujours bien de faire un peu de ménage avant de déménager ???


Quelle crédibilité accorder alors aux engagements des anciens exploitants lorsqu’il est constaté l’absence de mise en sécurité environnementale et sanitaire des anciens sites industriels ? « Il est nécessaire de procéder à une vérification des déclarations de sécurisation des anciens sites d’exploitation effectuées par les industriels sur le terrain. On ne peut pas se limiter à les enregistrer. Il faut procéder à un inventaire précis des déchets actuellement à l’abandon sur ces terrains », affirme Pour Raymond Léost, administrateur de France Nature Environnement.
Pour Marc Sénant, Chargé de mission « Risques industriels » de FNE, les choses sotn tout aussi claires : « cette situation inadmissible est l'illustration même de la limite du système français qui repose sur l'auto-déclaration effectuée par les industriels eux-mêmes. Il faut bien comprendre qu'a priori, le respect des réglementations environnementales en France se vérifie au travers de...ce que déclarent ceux à qui elles s'imposent. Tout est basé sur un rapport de confiance. Des faits comme ceux d'aujourd'hui doivent remettre structurellement en cause ce système ».
Une situation malheureusement facilitée par le manque cruel de moyens humains des inspecteurs des installations classées, ces gendarmes de l'industrie, qui atteignent péniblement le nombre de 1200 pour...un demi-million d'usines à contrôler en France ! Comment, partant de tels constats, être serein quant à l'avenir environnemental et industriel de nos territoires ? Une des solutions proposées serait par exemple de créer un fonds particulier financé par les industriels mais géré par la puissance publique et dont le but serait de financer des contre analyses, des tierces expertises...

Toujours est-il que Total Petrochemicals France aura à répondre de ces faits le 7 septembre 2010 devant le tribunal de police de Saint-Avold à la demande de France Nature Environnement et de l’Association de défense de l’environnement en Moselle Est (ADELP)...
